Nom : Atalanta
Prénom : Siegfried
Âge : apparent : 25ans
réel : 45 ans
Nationalité : Allemande
Race : humain cloné
Arme : une faux du nom de « doux murmure », le léger son qu’elle fait quand elle fend l’air est caractéristique de cette arme. Son exceptionnel tranchant ne fait ressentir aucune douleur à ceux qu’ils tranchent.
Il possède aussi une étrange épée nommée « Fléau. » Cette épée-fouet possède une lame qui se divise en plusieurs petites lames reliées entre elle par un câble métallique. C’est arme infligeant des blessures n’a jamais été utilisé par Siegfried.
Métier : (uniquement pour les Nizârites ou le personnel au service des deux Ordres de chevalerie)
Ordre : Ordre d'Alcantara
Poste : Gouverneur de la forteresse du Sud
Physique : Son port droit et sa silhouette culminant à 2m20, Siegfried semble imposer sa présence à ceux qui l’entourent. Sa musculature hors normes lui permet de broyer le cou d’un ennemi ou de fracasser un tronc d’arbre à mains nues. Elle lui permet également de supporter le poids de son armure avec une aisance peu imaginable. Peu de gens ont vu le visage de Siegfried, certains de ses chevaliers pensent même, que Siegfried n’est qu’une armure vivante.
Malgré cela, Siegfried est loin d’avoir un visage désagréable. Il possède une longue chevelure grise et des yeux rouges, dégénérescence due au fait que c’est un clone. Sa mâchoire carrée et ses pommettes saillantes pourraient le rendre agréable, s’il ne s’évertuait pas à les cacher sous son casque de chevalier. Siegfried a une voix posée et caverneuse qui semble résonner dans les oreilles de ses interlocuteurs.
Sous son armure, Siegfried est vêtu d’un simple pantalon de cuir noir et d’une paire de bottes à sangles métalliques.
Caractère : Siegfried est un quelqu’un de silencieux qui donne son avis que si nécessaire et n’en dit pas plus que ce qu’il faut. Il base ses paroles sur la réalité plus que sur les sentiments. Traitant les gens de manière égale qu’elles soient leur sexe, leur rang ou leur origine, sa franchise lui a valu beaucoup d’amitiés et d’inimités dont il n’a cure.
Ses hommes craignent ses jugements incisifs et sa discipline de fer. Malgré cette peur qu’il inspire, c’est un chef charismatique et respecté qui sait redonner le courage de se battre à ses troupes. Son sens tactique et sa spécialité du combat de mêlée en font un guerrier très craint par ses ennemis. Ceci et son absence totale de sentiment dans les combats lui ont fait une réputation de machine à tuer.
Il possède une grande loyauté envers ses chefs. Respectueux de certaines valeurs, il apprécie le courage, la ténacité, la loyauté, même chez ses ennemis.
Malgré cette apparence de brute épaisse, Siegfried est quelqu’un d’instruit et de curieux, qui lit énormément.
Très ouvert, il est facile de parler avec lui, même s’il déteste le bavardage inutile.
Il reste très accessible, même si, pour lui, le travail passe avant toute chose.
Aptitudes / particularités :
Possède une armure le protégeant de certaines armes à feu et à projectile, ainsi que certaines lames.
Possède un don télépathique lui permettant de déclencher de violentes migraines sur des personnes assez faibles mentalement ou de communiquer directement avec l’esprit d’une personne et un don télékinésique lui permettant de soulever des personnes de faibles ou moyennes corpulences.
Passé :
"Depuis six mille ans, la guerre plaît aux peuples querelleurs. Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs." Cette phrase résonne dans ma tête et m’a coupé de la foi en la paix que j’avais jadis.
Je suis né dans un laboratoire, il y a 75 ans à la suite du projet Novae vitae, visant à créer des clones biens plus résistants et possédant des capacités psychiques. Les généticiens avaient prélevé des cellules d’un obscur et puissant agent des forces d’élites d’un groupe gouvernemental. A partir de ces cellules, ils créèrent une série de clones. Je n’ai jamais su combien nous fûmes, mais 10 d’entre nous seulement avaient atteint dix ans de vie, les autres furent considérés comme des échecs et disparurent. J’étais le numéro quatre. Nous avions tous développer des facultés psychiques, mais suite à divers entraînements physiques et psychiques. Cinq d’entre nous n’ont pas survécu, ils furent terrassés par la fatigue physique ou mental.
Durant dix longues années, nous avons dû subir les pires entraînements pour faire de nous des guerriers d’élites. Durant cet enfer, un couple de généticiens m’avait pris sous son aile. Ils me soutenaient dans les moments difficiles, me réconfortaient et m’encourageaient. Au bout de ces cinq années, nous étions devenus les Cinq Puissants, ainsi avions nous été baptisés. Mais comme dans tout groupe il faut un leader, nous avons été mis en compétition. Comme être un leader n’était pas mon but, j’ai fait le moins possible. Evidemment un autre a été choisit, mais mon manque d’enthousiasme a été vite remarquer. Mais le châtiment ne me fut jamais infligé, le couple de généticiens, qui m’avait pris sous son aile, m’a défendu. Mal leur en a pris, le personnel de sécurité les a abattus quand ils ont voulu s’interposer. Devant leurs corps sans vie, quelque chose s’est brisé en moi. Plus rien n’existait, plus rien n’avait d’importance. Je suis resté sans bouger pendant une minute qui m’a parût une éternité. Puis, j’ai senti quelque chose grandir en moi. Un profond sentiment de colère, non c’était de la haine. J’ai usé de mes pouvoirs psychiques contre tout le personnel du laboratoire. Certains eurent l’esprit broyé et d’autres furent écrasés contre les murs. Je ne me souviens plus du nombre de personnes que j’ai tué cette nuit-là. Tout est flou dans ma mémoire, je me vois faire voler des corps à l’aide des mes mains ou de ma télékinésie. Je me vois tué les quatre clones avec une certaine difficulté. Puis, ce fut au tour du directeur. Une fois qu’ils furent tous morts et que ma haine fut apaisée, je me mis en devoir de détruire le laboratoire. Tout ce qui je ne pus brûler, je fis usage de ma télékinésie pour le détruire. Puis, je suis partit sur les routes.
Je me moquais de la direction à prendre et de ce qu’il pouvait m’arriver. Après des jours, peut-être des semaines de marche, je fus recueilli par un couple des gens très âgés, vivants dans une ferme isolée. Je leur ai dis que j’étais le numéro quatre. Ils ont échangé un regard interrogateur et m’ont demandé mon nom. Je leur ai dis que je ne savais pas ce que c’était. Alors, ils m’ont nommé Démétrios, comme le légendaire créateur de la bibliothèque d’Alexandrie. J’ai appris à lire auprès d’eux, à écrire, à compter et surtout à penser par moi-même. Durant les dix années que j’ai passé auprès, non seulement mon esprit mais aussi mon corps se sont développés. Après leur mort, je les ai enterrés cote à cote. Suivant la promesse qu’ils m’avaient fait tenir, j’ai brûlé leur maison et suis parti sans me retourner.
J’ai passé dix ans sur les routes, vivant de petits boulots, achetant des livres et de la nourriture, aidant les gens dans le besoin. Cette période de ma vie, comme les autres, m’a beaucoup appris. Elle m’a permis de connaître les humains ordinaires, les meilleur comme les pires, de savoir se débrouiller seul et de ne compter que sur soit. Aussi cruelle que fut ma création, je dois dire qu’elle m’a bien servi. Beaucoup de gens n’aiment guère de voir quelqu’un de différent. Ma taille, ma corpulence, mes couleurs de cheveux et de yeux sont très voyants.
Puis, j’ai rencontré Jonathan Sirius, il y cinq ans. Celui qui allait devenir mon chef. La troisième rencontre qui allait changer ma vie. Un groupe de cinq chevaliers de l’ordre du Temple, dont j’ignorais tout à l’époque, attaquait de paisibles habitants d’un petit village. Guidé par la curiosité, j’ai demandé à l’un d’entre eux ce qu’ils faisaient. Il m’a répondu sèchement et d’une manière grossière. J’ai voulu insister, mais il m’a pointé son épée sous la gorge. Un bruit lui fit retourner la tête. Erreur qui lui fut fatale, je saisis son casque et lui brisa les cervicales d’un seul mouvement. Je saisis son arme et avança vers les autres guerriers. Deux d’entre eux se ruèrent sur moi. Leurs têtes quittèrent leurs corps avant qu’ils n’aient fait un mouvement sur moi. Les deux derniers essayèrent de fuir. Contrarié par ce manque de courage, je lance mon épée qui le transperce de part en part. J’allais courir derrière le dernier, mais une décharge d’énergie le foudroya et il tomba à terre. Un homme apparût et se posta à côté de moi. Mon apparence semblait le surprendre. Il a désigné les corps des autres chevaliers :
-C’est toi qui les as tués ?
-Oui.
-Tu sembles très fort. Quel est ton nom ?
-Démétrios Atalanta.
J’avais pris le nom de mes parents adoptifs.
-Tu sais que tu as tué des chevaliers de l’ordre du Temple.
-Qu’est ce que c’est l’ordre du Temple ? De plus, ce ne sont pas des chevaliers, ils ont fuit.
-Tu sais que c’est la mort qui t’attend pour avoir fait ça ?
-Je n’aime pas les lâches. Si d’autres viennent les venger, je leur ferais subir le même sort, voilà tout.
-Si tu veux, tu peux m’accompagner.
-Pourquoi pas !
En chemin, il m’a expliqué ce qu’était l’ordre du Temple. J’ai fait le rapprochement avec le laboratoire. Quand il m’a parlé de son ordre et de son but et qu’il m’a demandé de me joindre à lui, je ne pus qu’accepter. Il m’offrait la possibilité de me venger. A la forteresse où je fus assigné, j’ai rencontré Irissia Mitra. Celle qui est ma supérieure directe, aujourd’hui. L’entraînement pour me faire chevalier fut une formalité pour moi. Mes talents de combattants et mes dons psychiques firent des ravages durant les combats. Après avoir pris plusieurs balles dans le corps, je me suis doté d’une armure comme les chevaliers d’autrefois. Je gravis rapidement les échelons pour être au poste que je suis actuellement. Celui de gouverneur de la forteresse du sud et depuis que je la dirige, aucun n’ennemi vivant n’y est entré. La plupart de mes chevaliers me comparent à ma supérieure. Pourtant, il y a une grosse différence : elle n’a pas d’armure.