Yukio Gabriel. [Fiche validée]

Nom : Yukio

Prénom : Gabriel

Âge : 22 ans.

Nationalité : Franco-japonaise.

Race : Humain.

Arme : Comme tout assassin qui se respecte, Gabriel maîtrise plusieurs armes. Par tradition, il possède un wakizashi, dont il sait habilement se servir. Son arme fétiche reste cependant les aiguilles. Empoisonnées ou non, elles sont dissimulées sur tout son corps.

Ordre : Nizârites.

Poste : Assassin. Herboriste dans la 'vie' de tous les jours.


Physique : D'une taille avoisinant le mètre quatre-vingt, Gabriel se fond partout avec une aisance et une agilité féline. Son pas est souple et léger, lui permettant de passer telle une ombre lorsqu'il est en mission. Alors que sous sa couverture d’herboriste, il passera pour un jeune homme maladroit. Plus particulièrement, son visage possède des traits fins et androgynes, symétriques et harmonieux. Sa bouche est charnue et pleine. Et lorsqu'il se plaira à vous sourire, vous pourrez percevoir ses grands yeux bleus aux reflets verts irisés, se plisser, très légèrement. Pour compléter son visage, un nez aquilin, sur lequel se niche souvent une paire de lunette, totalement inutile, puisque des mèches de ses cheveux noirs, coupé de longueurs inégales et toujours coiffés en bataille, retombent la plus part du temps devant ses yeux.

En tant qu'herboriste, il portera de simple vêtement, souvent caché par un tablier fleurit. En tant qu’assassin, il se revêtira de sa panoplie entièrement noire.

Caractère : Comme sa vie, Gabriel possède un caractère à double face. Dans la vie de tous les jours, lorsqu'il est herboriste, il est quelqu'un de sociable, de souriant, chaleureux. Et bien souvent naïf. Il apparaîtra toujours comme un jeune homme maladroit, gaffant dans tous les sens. Ce que l’on pourrait appeler ‘angélique’, dans un sens. Malgré la perte de sa sœur, il continu de vivre, pour elle. C’est d’ailleurs à cause d’elle qu’il est comme cela, aussi enfantin, joyeux. Mais la nuit, il laisse le côté le plus sombre de son être resurgir. Il devient quelqu’un de froid, d’antipathique, de profondément mauvais. Il n’est plus que l’ombre de lui-même, uniquement en vie pour se venger des Templiers, qui lui ont ôté la personne qu’il aimait le plus, et pour les empêcher de causer du mal plus que de raison.




Passé :

[Printemps, 13 ans.]

- C’est pas juste, t’es plus petite !
- Héhé. C’est l’avantage d’être une fille. Je serais toujours plus rapide et souple que toi.
- Père a dit que c’était n’importe quoi. Que si je le voulais vraiment, je pouvais être aussi doué que toi.
- Alors t’attends quoi pour le vouloir ?!

La fillette rejeta sa tête en arrière et rit à gorge déployée. Moqueuse à outrance. Elle était la plus jeune de peu, mais se plaisait à jouer la grande. Elle avait la chance d’être plus douée pour le corps à corps que son frère. Lui, c’était les plantes de maman, ses amours. Elle bascula en arrière, se retrouvant dos au sol, son frère au-dessus d’elle, son kunai sur sa gorge.

- Un bon guerrier ne baisse jamais sa garde, même devant plus faible.

Dépitée, Meili repoussa sans douceur son jumeau. Alors qu’elle se levait, silencieuse. Elle s’était fait avoir, une fois de plus.

- C’est pas juste.
- J’ai déjà entendu ça… C’est pas ce que je disais il y a un instant ?
- J’avoue que t’es plus rusé que moi.
- Hé hé. J’suis un homme, un vrai !

A peine avait-il achevé sa phrase que sa sœur se jetait sur lui, le clouant au sol de son poids plume, un sourire de triomphe aux lèvres.

- Il te reste des progrès à faire !


Gabriel était dans la petite salle attenante à l’arrière-boutique. Pas très grande, la pièce lui laissait néanmoins suffisamment de place pour exécuter son entraînement. Uniquement vêtu d’un pantalon de toile noir, il se mouvait avec souplesse et rapidité, exécutant les mouvements qu’autrefois il dansait aux côtés de sa sœur… Son cœur se pinca, puis il s’arrêta, son visage retrouvant un air indifférent avant de repasser dans son nouveau monde.


[ Fin hiver, 14 ans. ]

- Gabriel. Sois sérieux. Concentre-toi. Donnes moi le nom de toutes les plantes posées sur la table.

La mère est l’enfant se tenait dans une vaste pièce, emplie de plantes. C’était le laboratoire de sa mère. Ici, elle faisait des croisements entre espèces, mettait au point de nouvelles ‘potions’ pour soigner. Elle prenait soin avec amour de ce que lui prodiguait la Nature. Mais pour l’instant, le visage de sa mère, à l’ovale parfait, encadré de cheveux longs et noirs fixait d’un air à moitié fâché son Gabriel.

- D’accord… Alors. Il y a..
- Ainsi que leurs propriétés curatives.
- Maman !
- Allez.
- Bon. Ne me coupe plus. Il y a de l’Apium petroselinum, dit persil, riche en fer et en calcium, on l’utilise en infusion ou décoction. Sa sève peut être utiliser contre les conjonctivites. Il est aussi très bon pour les reins. Ensuite, il y a de l’Angelica archangelica, dite angelique, c’est un bon stimulant de l’appareil digestif, indiquée en cas de spasmes intestinaux ou de dyspepsie. On l’utilise en décoction, en infusion, mais aussi en vin. Après… du Laurus nobili, dit laurier d’Apollon, ses feuilles sont utilisées pour les tisanes contre la bronchite, mais aussi en cas d’asthénie, et sous forme d’huile, contre les rhumatismes, ou digestions difficiles… Et là, de l’Authyllis vulneraria, dite Vulneraire. Elle possède la propriété de guérir les plaies, mais c’est aussi un tonifiant quand on la consomme en infusion. Voilà.
Je peux aller m’entraîner avec papa ?
- File. Je vais aller ouvrir la boutique.

Sa mère esquissa un sourire. Elle était fière de son fils. Même s’il n’en laissait rien paraître, il aimait les plantes, plusieurs fois, elle l’avait vu rejoindre la serre, pour les étudier… Quelque fois, il lui arrivait même de se confier à elles, de leur confier les secrets qu’il partageait avec sa sœur, et qui le rendait heureux. Dans ses moments là, Eloise s’éloignait toujours. Elle avait été comme lui, avant de rencontrer son mari.


Gabriel était assit en tailleur sur un large tabouret. Il était tard. Il s’était déjà écoulé plusieurs heures depuis que le dernier client était parti. Il n’avait pas bouclé la porte, et savait qu’il n’en avait pas besoin. Son Art des plantes était trop demandé et apprécié pour que quelqu’un veuille lui faire du tord. Et puis, à part des plantes, il ne possédait rien. Face à lui, sur une table, se trouvait plusieurs feuilles de plantes différentes, ainsi que des racines, et quelques récipients, déjà rempli d’une espèce de gelée dont les couleurs variaient entre le gris et le vert. Il avait essayé de mélanger plusieurs ingrédients de différents cataplasmes afin d’augmenter leurs effets. Pour l’instant, il n’était pas sûr des réactions que ses mixtures entraîneraient. Bah. Il était un excellent cobaye. Il prit un simple couteau dans sa main gauche, alors qu’il tendait son bras droit. Là, un peu avant le creux de son coude, se trouvait une cicatrice. D’un geste précis et propre, il trancha sa chair, sans aller profondément, ce n’était qu’une égratignure. Il reposa le couteau, le visage sérieux, puis il trempa ses doigts dans le dernier mélange qu’il venait d’effectuer. D’une teinte verte tirant sur le brun. Il l’appliqua sur son entaille, avant de bander le tout. Il verrait le résultat à son réveil.


[ Fin hiver, 14 ans. ]

- Ne baisse jamais ta garde ! Même si l’ennemi te semble sous contrôle.
- Je sais, père.
- Non, tu apprends. Ca suffit. Attends-moi là.

Boudeur, Gabriel s’assit en tailleur sur le tatami qu’il avait placé sous la fenêtre de la cuisine. Il détestait les entraînements qui viraient à la sauce vinaigre. C’est à dire tous les entraînements. Il n’avait jamais réussit à rendre son père fier de lui. A chaque fois il trouvait quelque chose à redire à sa façon de bouger, de placer ses armes, de respirer… Il était son père, il l’aimait, n’était-il pas sensé l’encourager aussi un peu ?! Son père mit une dizaine de minutes à revenir. Gabriel, tenant sa tête dans sa main, le regarda d’un œil perplexe. Il tenait deux épées en main.

- Tss. Ce ne sont pas deux épées. Ceci est un Wakizashi.

Il vint s’accroupir face à son fils, et lui tendit l’arme. Le fourreau était noir, et dessus, de couleur d’or, étaient dessinées des roses, qui s’enlaçaient, épines confondues, pour remonter jusqu’à la garde. Gabriel fit de grands yeux, émerveillés.

- Referme ta bouche, fils. Tu baves.
- Même pas vrai !

D’un revers de main, il essuya ses lèvres, par simple précaution, ne détachant pas ses yeux de l’arme qu’il avait sous les yeux. Rien que son fourreau était magnifique ! Alors… C’était une vraie merveille !

- Bon, tu le prends ?
- Oui oui.
- Moi j’utiliserais le katana. Comme il est un peu plus grand, je ferais attention d’être gentil…

Esquissant une moue vexée, il se releva. Et dégaina. Il examina la lame. Elle était parfaite, et elle aussi était gravée de roses. Envahi d’une nouvelle force, il se jeta devant son père, qui lui aussi avait débarrassé son katana de son fourreau. Avec habilité, Gabriel esquissa attaque après attaque, défense, contre attaque, et ainsi de suite. Pendant près de deux heures il s’entraîna, écoutant patiemment les conseils avisés de son paternel à propos de l’utilisation de sa nouvelle arme. A la fin du combat, alors que Gabriel pensait prendre l’avantage, son père le blessa. Au bras. Le tissu beige déchiré s’imbiba lentement de sang. Gabriel fixait l’absorption, médusé.

- Papa…
- C’est un souvenir.
- Quoi ?
- Je suis sûr que tu n’oublieras jamais.

Il rangea son katana dans son fourreau, et se rapprocha de son fils. D’une main, il prit le bras et le tendit face à lui, il releva la manche jusqu'à la blessure. Elle était innocente et propre. Il sourit, accentuant les rides qui naissaient au coin de ses yeux et de sa bouche. Il était déjà assez vieux… Mais il était toujours en forme. Pour ses enfants.

- Tu en garderas juste une petite cicatrice.
- Juste ?! Rha papa… T’étais vraiment obligé ?
- Obligé, oui. Allez, va voir ta mère, qu’elle t’applique un cataplasme sur ton bobo.
- Papa ! T’es vraiment gonflé des fois !
- Et toi alors ?
- Mais je t’aime.
- Moi aussi.
- Je sais.
- Tu sais aussi que je suis fier de toi ?
- Maintenant, oui.

Mutin, le garçon n’attendit pas la réplique de son père, et fila à l’intérieur de la maison, pour rejoindre sa mère qui travaillait dans sa cuisine spéciale.

Gabriel se réveilla. Il n’avait pas tiré les rideaux, et les rayons du soleil inondaient déjà sa chambre. Retenant un gémissement, il se tira de son lit, le visage ensommeillé. Puis il se souvint de son début d’expérience de la vieille. Il se rassit sur le bord de son lit totalement défait. Il regarda son bandage. Il était légèrement vert. Il le retira, sans délicatesse, comme toujours pour ce qui le touchait. Sa chaire était propre, sans signe d’infection, et les bords de sa peau s’étaient déjà légèrement ressoudé. Boarf. Finalement, il n’aimait pas ce cataplasme. Rien de très passionnant. Laissant le bandage sur son lit, il se releva pour s’habiller. Puis il descendit. Quand il apparut dans la pièce, un client entrait. Cela devait déjà faire un moment qu’il attendait devant la porte…


[ Printemps, 18 ans. ]

- D’accord, je ne suis pas aussi douée que toi pour les plantes, mais laisse-moi faire quelque chose !
- Tu peux me faire bouillir de l’eau ?
- Gabriel ! Quelque chose de plus passionnant que ça.
- Quoi donc ?

Son frère la regarda, ses yeux faussement stupéfait, et un sourire moqueur aux lèvres.

- Je sais ! Pourrais-tu me couper du persil ? Comme ça tu pourras trancher quelque chose !
- Des fois c’est ta langue que j’rêve de trancher !
- Ne te gênes pas.

Il lui tira la langue. Quelques clients présents rirent. Depuis que les jumeaux avaient reprit la boutique au décès tragique de leurs parents, ils avaient l’habitude de leurs chamailleries. Et à vrai dire, il faisait du bien, surtout dans leur monde.

- Rha ! Gabriel-kun ! Si j’avais un peu plus de…
- Meili-chan ! Restes polie, veux-tu. Et puis le persil ne se coupera pas tout seul.
- Tu as de la chance que je t’aime autant.
- Je sais, sœurette.

Ne pouvant s’empêcher de retrouver le sourire, elle sortit par l’arrière boutique pour accéder à la serre. Elle revint peu après, un petit panier en main, alors que son frère offrait un cataplasme à une vieille dame.

- Les temps sont durs ihn…
- Et cela ne s’arrange pas vraiment pour tout le monde…

D’un coup, la boutique était déserte. Le jour passait lentement, mais ils étaient déjà le soir. Meili alla poser le panier sur un morceau de pan de travail encore libre. Puis ses perles brunes se posèrent sur son frère, qui prenait plusieurs ingrédients en main. Des mains agiles et douées.

- Qu’est ce que tu fais ?
- Je dois préparer plusieurs cataplasmes…
- Quoi ? Maintenant ?
- A ton avis ?
- Mais on doit aller chez le vieux, récupérer certaines affaires…
- Cela ne te dérange pas d’y aller seule ?
- Non. Comme ça je serais tranquille… J’pourrais batifoler !
- Meili !

Il esquissa une moue. Ils ne s’étaient jamais quittés. Aucun d’eux n’avait encore connu les joies de la chaire. Cela ne les intéressait pas. Ils n’en avaient pas besoin. Ils étaient eux deux, et c'était suffisant. Ils se comprenaient mieux que quiconque. Sans avoir besoin de mots. Un regard, un bisou sur le front… Tout cela leur suffisait. Gabriel n’avait pas envie que cela change à cause d’une tierce présence.

- Mais je te fais marcher !

Elle s’approcha de son frère et l’enlaça. Elle l’aimait plus que tout. Il avait tellement fait pour elle, après la mort de leur parent. Elle lui fit un gros bisou, bien bruyant sur la joue.

- Je t’aime, grand-frère.
- Moi aussi, Meili. Fais attention d’accord ? Ne tarde pas, il fera bientôt nuit..
- J’ai une famille. Je ne veux pas la perdre.
- Moi non plus.
- A après !

Elle passa une grande écharpe bleue sur ses épaules. Elle avait appartenue à sa mère, et n’avait jamais perdu son odeur.

Gabriel avait travaillé toute la soirée, et une partie de la nuit. Il s’était inquiété de ne pas voir rentrer sa jumelle, mais il savait que le vieux aimait bien raconter des histoires aux jeunes qui venaient le voir… Elle serait là à son réveil, le secouant parce qu’il s’était endormi sur ses plantes… Mais le matin fit son apparition, et elle n’était pas là. Gabriel monta vérifier dans les chambres. Personne. Il ferma la boutique, et prit le chemin en direction de la vieille maison. Là, il y trouva le Vieux. Il était endormi sur sa chaise, et tenait entre ses doigts l’écharpe qu’avait prise Meili. Il secoua le vieil homme sans ménagement.

- Réveille-toi bougre d’idiot ! Où est Meili ?
- Que… Hm ? Qui ?
- La fille qui est venue te voir hier soir ! Et a qui appartient cette écharpe !

Il la retira des mains calleuses de l’ancien, pour la lui agiter sous le nez.

- Oh…
- Quoi ? Parles !
- Calme toi… Je l’ai trouvé dehors. Et le sac aussi.
- Quoi ?

Paniqué, Gabriel examina ce que lui montrait l’ancien. C’était effectivement ce qu’était venue chercher Meili.

- Je lui ai raconté une histoire, puis elle est sortie… Je l’ai entendu crié, quand je suis sortis, il ne restait que ca…
- Elle a été enlevée ?
- Je pense comme toi.
- Ah ! Quelle est bonne ! Tu penses ?! Pourquoi n’es tu diable pas venu me trouver sur le champ ?!
- Je suis vieux…
- Et cela expliques ta connerie !
- Pardonnes-moi.
- Pour cela tu vas devoir m’aider à la retrouver !
- Je n’ai qu’une piste.
- Parles.
- Un ami.
- Quoi ?
- C’est un homme qui sait beaucoup de choses. Il viendra à ta boutique, un soir.
- Quand ?
- Tu devrais rentrer.

Trop atterré et énervé, il rentra effectivement en quatrième vitesse. Puis il se mit a attendre, servant patiemment les clients, comme il le faisait toujours… Il ne devait pas changer ses habitudes. Peut-être Meili reviendrait-elle d’ici une heure ou deux.


Mais ce moment n’arriva jamais. Du moins, pas depuis les quatre ans qu’il attendait. Une fois de plus, comme tous les jours, il vint s’allonger sur le lit de sa sœur. Il avait prit soin de la pièce. Personne à part lui n’avait le droit d’y entrer. Il avait même presque une fois tuée une fille qui avait tenté d’y entrer, alors qu’il lui avait interdit… L’amour de sa sœur lui manquant cruellement, il s’était parfois laissé aller à ‘batifoler’ avec une fille ou une autre… Mais cela n’était pas arrivé souvent. Du moins, pas avec la même. Une fois, c’était même avec un jeune homme qu’il s’était laissé aller aux plaisirs des sens. Il avait été son apprenti et son ami pendant presque trois mois. Puis il l’avait envoyé ailleurs. Il n’était pas fait pour les plantes, il ne les aimait pas assez. Et Gabriel avait besoin de liberté.


[ Automne, 19 ans.]

Une fois de plus, il avait travaillé toute la journée, le nez plongé dans ses plantes, accueillant gentiment ses clients, les aidant du mieux possible… Le soir venu, il monta à l'étage, et revêtu une tenue entièrement noire, qui lui collait à la peau. Il glissa son wakizashi à sa ceinture, et éteignit toutes les lumières de sa demeure. Il sortit, invisible dans les ombres. Puis quelqu'un lui barra le passage, il se redressa, sachant qu'il était vu.

- Yukio Gabriel... Je vous cherchais.
- Qui êtes-vous ?
- Un ami. Qui peut vous aider à retrouver votre soeur.
- Quoi ? Comment ?
- Pouvons-nous discuter à l'intérieur ?...

Ne disant pas un mot, mais perplexe, Gabriel fit entrer l'homme dans sa boutique, et le guida jusqu'a la cuisine. Celui-ci prit place sur une chaise.

- Votre soeur, Meili, il me semble, fut enlevée par les Templiers... Je sais que les rumeurs courent les rues. Vous pouvez imaginer ce qui lui est arrivé.

Chamboulé, Gabriel du venir s'asseoir à son tour. Depuis tout ce temps, il ne cherchait pas où il fallait... Maintenant qu'il y pensait, c'était vrai que... Toutes sortes de pensées envahirent son esprit. Il secoua la tête.

- Que fois-je faire pour la retrouver ? Je suis prêt à tout.
- Suivez moi.

La suite des événements s'enchaîna vite pour Gabriel, trop vite. Il fut conduit dans une taverne, là, il y rencontra une femme, avec laquelle il discuta longuement, de son passé. De tout. C'était un entretien. Il fut ensuite soumis à quelques épreuves, qu'il passa... Pour finalement être accepté en tant qu'assassin au sein de la Secte des Nizârites. Cela lui permit de doucement récolter des informations sur les Ordres, en particulier sur les Templiers...


Il faisait nuit. Entièrement vêtu de noir, une fois de plus, Gabriel quitta ses plantes, pour s'engager dans les ombres que lui fournissaient les bâtisses...

Fort jolie histoire, j'ai prit grand plaisir à la lire, merci à toi. Et bienvenue donc ! ^^

Reste quelques fautes par ci par là, mais rien de catastrophique. Si tu peux les corriger ça serait parfait. Il ne reste plus qu'à attendre la formalité de validation. ^^

J'ai corrigé toutes les fautes que j'ai trouvé... Il doit en rester. J'vais aller m'changer un peu les idées, et je reviendrais voir.



> Pour l'instant ca me va ^_^ merci !

Je pense que ça ira, ne te torture pas l'esprit. ^^

Au passage, j'ai mis ta boutique dans la ville principale. Mais si jamais tu la veux ailleurs, dis le moi.

J'adore cette fiche

Bienvenue je te valide !!

Vraiment superbe et touchant, j'ai vraiment apprécié également presque émue, c'est pour dire :silent:

Bienvenue

Je n'ai qu'un mot à dire même si j'en dis 13 au final : p : merci ^^