Le calme avant la tempête

S’apercevant que la gravité de son visage peinait la jeune femme, Siegfried posa une main sur la joue de cette dernière.

"-Je suis désolé, le passé est parfois douloureux. Mais tout ceci est le passé, on ne peut pas le changer."

Il la vite se taire et fit de même. Le chevalier profita de ce moment pour poser une main sur la tête de la jeune femme comme pour la rassure sur ses pensées.

"-Oui je te comprends."

Il ferma les yeux un instant.

"-Mais tu me donnes beaucoup d’importance, est-ce ça l’amour ? "

Il eut un air interrogateur.

"-Ma voix ? Pourtant, elle n’a rien de particulier, peut-être forte, calme et posée. Mais je ne suis pas le seul à avoir une voix comme celle-ci. Mais je ne comprends pas pourquoi cela t’aurait fait agir comme tu agis à la forteresse. Où est le rapport ?"

Siegfried la vit baisser les yeux.

"-De toutes manières, je n’ai vu qu’une cavalière fière et sûre d’elle. La fierté est une force, mais on apprend tous les jours à la contrôler."

Il eut un sourire en coin.

"-Mais si tu veux un autre combat, pourquoi pas. A mains nue ou armées, comme tu veux."

"A l'époque, tu ne pouvais pas te douter de qui tu avais en face de toi ni de ce qui venait de se passer. Je n'étais qu'un soldat parmi tant d'autres et c'est tout."

La jeune femme se reposait vraiment dans les bras du chevalier. Leurs discution la tenait éveillée sinon, elle se serait sans doute endormie. Sa question la fit réagir.

"Je ne peux pas te répondre vraiment. Tout ce que je sais, c'est que quand tu es avec moi, je me sens bien, en sécurité et que je ne veux plus que tu t'éloignes. Tu es important pour moi, c'est vrai."

Elle fit une pause et il lui demanda ce qu'avait sa voix.

"J'avais reconnue ta voix mais sans me rappeler où je l'avais entendue pour la première fois. Je savais qu'elle correspondait à quelqu'un qui me plaisait et j'ai voulu... disons t'intéresser."

Il lui proposa un combat. La jeune femme sourit et l'embrassa sur la joue. Une idée lui trottait dans la tête et elle s'éloigna en nageant. Remontant sur la rive, elle alla ensuite s'allonger sur le dos sur un gros rocher plat et frais. Elle tendit la main à Siegfried.

"Tu viens?"

"-Je ne maîtrisais pas assez mes talents psychiques non plus. Pourtant, j’ai put sentir une grande tristesse et une certaine peur."

Siegfried put sentir une certaine lassitude envahir Laureena. Sans doute qu’être dans les bras de son amant la berce en même temps que la réconforte, c’est ce que pense le capitaine en tout cas.

"-Alors l’amour c’est cela. Du moins, c’est comme cela que tu le ressens."

Siegfried fut surpris de la réponse de la cavalière à la question sur sa voix.

"-M’intéresser ? Hum ! Attirer mon attention en faisant la prétentieuse, je comprends pourquoi tu t’en veux un peu. C’est vrai que cela n’était pas nécessaire."

Lorsqu’elle sourit et l’embrassa sur la joue, le chevalier ne fut pas vraiment de sa réaction. Mais peut-être qu’un jour, ils combattraient à l’entraînement. Siegfried aurait voulu savoir si elle en était capable ou non. Mais il fut néanmoins surpris quand elle nagea et sortit de l’eau. Le capitaine la regarde s’allonger et lui faire signe de venir.

*Que veut-elle ?*

Siegfried la rejoignit. En sortant, il peut sentir l’eau s’écouler sur son corps massif et musclé. Le chevalier sort de l’eau et expose sans sentiment de pudeur son corps nu au regard de la jeune femme. Arrivée à côté de Laureena, il saisit doucement la main de celle-ci et s’assoit à ses côtés. Des gouttes d’eau tombent de son corps et s’écrasent sur la peau du ventre de Laureena.

"-Alors que désires-tu ?"

Laureena regardait son amant s'approcher d'elle sans bouger. Sa longue chevelure noire était étalée sur les bords du rocher comme un voile de satin. La jeune guerrière admirait silencieusement le physique du chevalier mais aussi la façon qu'il avait de se comporter avec elle, à la fois tendre et viril.

Elle contracta son ventre en sentant les gouttes d'eau sur sa peau et sourit à sa question. La jeune femme guida la main du jeune homme sur sa hanche. Posant une main sur la nuque de son amant, elle l'attira tout près d'elle pour lui murmurer à l'oreille.

"Fais-moi l'amour comme si c'était la dernière fois."

Laureena savait bien que ce ne serait pas leur dernière étreinte mais elle désirait Siegfried plus que jamais. Elle avait retrouvé toutes ses forces et pour lui prouver son désir, elle écarta doucement les cuisses.

Siegfried vit le ventre de la jeune femme se contracter sous les gouttes. Mais son visage est toujours aussi inexpressif. Le sourire de Laureena et ce qu’elle fit faire comme trajet à la main du capitaine ne laissait guère de doutes sur ses intentions. Le capitaine laisser la Laureena poser une de ses main sur sa nuque. Les paroles dite à voix basse par la jeune femme ôtèrent, s’il le fallait, les derniers doutes dans l’esprit de son supérieur.

"-Je vais faire même mieux que ça."

Il pose sa main sur celle que la cavalière avait posée sur sa nuque et l’enlève doucement. Puis Siegfried se poste devant les jambes largement écartées de son amante. Il passa doucement un doigt sur une de ses cuisses. Arrivé en haut de cette dernière, le doigt continue son voyage en évitant, semble t-il, soigneusement la jolie fleur qui lui est présenté. Il effleure doucement l’épiderme du ventre et explore doucement le nombril. Le chevalier semble prendre son temps, son geste est d’une lenteur exaspérante. Le doigt consent à descendre, passe sur le Mont de Vénus, puis arrivé devant le bouton de désir, l’effleure. Il glisse doucement à l’intérieur de la jolie fleur et commence à en caresser les parois. Pendant ce temps, ses talents psychiques lui permettent de faire visionner des images de leurs ébats précédents dans l’esprit de Laureena.

Laureena laissa Siegfried placer ses mains comme il le voulait. Cette fois serait pour lui, elle se sentait prête à répondre au moindre de ses fantasmes. Elle ferma les yeux et soupira alors qu'il lui caressait la jambe, le ventre et le nombril. Il frôla son bouton de chair et son doigt vint se glisser en elle. Un gémissement de plaisir échappa à la jeune femme qui s'abandonnait à lui.

"Continue mon amour. Je suis toute à toi."

Elle recevait les images de leur dernière étreinte et cela la faisait sourire. Elle pouvait se revoir torturée de désir par son amant et cela lui rappelait de bons souvenirs. Il continuait à lui faire du bien avec ses caresses internes. La jeune femme repoussa doucement la main du guerrier et se redressa, prenant appui sur ses coudes. Ce geste fit gonfler sa poitrine qui ne demandait que des caresses et ouvrit un peu plus son entrejambe luisant de désir. Elle s'offrait à Siegfried sans résistance, consentant à lui appartenir.

Siegfried put l’entendre soupirer. Il espère que Laureena a pleinement récupéré ses forces. Le chevalier constate qu’elle est plus robuste qu’elle n’y paraît au premier abord. Un bon point pour elle, si elle veut survivre dans cet endroit désolé qu’est le désert. Le long gémissement qu’elle pousse ne semble pas faire sourire son amant qui garde un visage impassible, alors qu’il apprécie sincèrement cela. Mais le capitaine veut « jouer » un petit peu avec Laureena.

"-Je vais faire en sorte d’être à la hauteur de cette offrande dans ce cas."

Laureena semble apprécier les images mentales envoyées par son amant. Du moins, c’est ce que déduit ce dernier à la vue du sourire qui s’est dessiné sur ses lèvres. Le chevalier n’oppose aucune résistance quand elle repousse lentement sa main d’entre ses cuisses. Il la vit se redresser en posant ses coudes sur le rocher. Sa poitrine gonflée par cette position et ses jambes largement écartées ne laissent guère de doutes sur les intentions de la jeune femme. Siegfried se met au-dessus de la jeune femme et pose le bout de sa langue sur son cou et descend lentement le long de celui-ci. Puis il se pose sur l’un de ses seins et commence à faire le tour de son extrémité, avant de passer dessus. Les lèvres du capitaine prennent doucement le mamelon durcit entre elles et il commence à le suçoter. Tandis que sa main gauche s’occupe de caresser l’autre sein et son extrémité. Deux doigts de main gauche et massent doucement le bouton rose excité par le désir procuré. Deux autres doigts s’introduisent dans l’intimité humide de la jeune femme, ils en caressent délicatement les parois, fouillant le plus profondément possible. Le chevalier est toujours aussi lent dans ses gestes. Il ôte ses lèvres un moment de son mamelon.

"-Tu es appétissante et tu me semble bien excité maintenant. Serait-ce de me voir dans cette tenue qui te met dans un tel état."

Après avoir dit cela, il se remet à doucement suçoter son autre mamelon.

Laureena vit son amant venir au-dessus d'elle pour être plus proche, il commença à lui caresser la poitrine et à passer sa langue dessus. Elle ferma les yeux alors qu'un gémissement montait de sa gorge. Un frisson la parcourut alors qu'il prenait son mamelon entre ses lèvres pour le sucer délicatement, une main s'occupait de l'autre sein et l'autre lui donnait de douces caresses sur l'entrejambe. Elle eut un léger rire à sa question.

"Peut-être mais j'aime quand tu t'occupes de moi, quand je peux te sentir en moi."

Pour lui procurer un peu d'aide, elle fit en sorte de poser ses cuisses sur celles de son amant. Laureena se laissa aller sur le dos, libérant ses mains. Mais un flash vint la troubler: elle se revit dans cette position, attachée par ses bourreaux et hurlant de douleur. La vision se dissipa très vite. Elle en fit glisser une main entre ses jambes et écarta un peu plus avec deux doigts les lèvres de son antre, elle s'offrait complètement. Un gémissement de plaisir lui échappa.

Il put l’entendre gémir et la voir fermer les yeux tant le plaisir qu’il lui procure semble agréable. Siegfried put même la sentir frissonner quand il posa ses lèvres sur son mamelon. Il se contente de légèrement sourire à sa phrase. Le chevalier sentit les cuisses de la cavalière toucher les siennes et se poser dessus. Mais cela rappela à Laureena une affreuse.

*Je ferais tout pour que ce cauchemar ne te hante plus, mon cœur.*

Siegfried déplace sa langue sur le corps de la jeune femme. Elle quitte sa poitrine, puis descend sur son ventre où elle caresse doucement le nombril. Le Chevalier s’attarde à lécher doucement son Mont de Vénus et continue de descendre sa langue. Arrivé à son intimité, il constate que Laureena l’a écarté largement. Siegfried prend doucement le bouton rose entre ses lèvres et le masse avec application. Tandis que sa langue pénètre doucement dans son intimité moite de désir. Ses mains continuent de caresser sa poitrine et les extrémités de celle-ci.

"-Laisses toi complètement allez."

Ses mains caressent doucement les fesses de la jeune femme et un de ses doigts glisse à l’intérieur et effleure son petit trou.

Laureena sentit sa langue descendre sur son ventre, sur son nombril pour venir entre ses cuisses. Une de ses mains continuait à lui caresser la poitrine. Sur son conseil, elle ferma doucement les yeux et soupira de plaisir. Elle se cambra lorsqu'il posa ses mains sur ses fesses et frissonna en sentant son doigt.

"Non... Pas cette fois s'il te plaît... Caresse-moi..."

Laureena remit la main de son amant sur sa fesse et ondula légèrement ses hanches pour l'inciter à la caresser. De même elle ne souhaitait pas qu'il soit dans son dos pour lui faire l'amour. Elle voulait pouvoir le voir, l'embrasser, l'enlacer et lui donner tout ce qu'elle pouvait. La jeune femme posa ses doigts sur l'instrument de son désir et le caressa doucement.

Elle se remit sur un coude, l'autre main occupée à exciter son amant. Son membre était chaud et dur au toucher. Presque prêt à s'emparer d'elle.

"C'est si bon mon amour."

Le chevalier se met doucement à caresser les fesses de la jeune femme, comme cette dernière lui a demandé et comme les ondulations de ses hanches tendent à le confirmer. Il put lire dans ses pensées sa volonté de vouloir le voir dans leur ébat futur, plus qu’un échange passionné c’est de la tendresse qu’elle désire et Siegfried est tout prêt à satisfaire cette cavalière amoureuse. Un petit cri de surprise échappa au chevalier lorsque celui-ci sentit une main se poser sur sa virilité.

Il gémit légèrement en la sentant le caresser d’une manière si intime. Il peut sentir sa virilité se réchauffer et se dresser. Quand Siegfried sent que cette dernière fut suffisamment dresser, il enlève doucement la main de Laureena et approche son membre près de l’antre de plaisir de son amante. Sa virilité caresse doucement l’entrejambe de la jeune femme, avant de doucement la pénétrer.

"-Ce n’est que le début d’un délicieux voyage."

Le chevalier embrasse son amante sur les lèvres et fixe sur elle un regard qui ce veut à la fois charmeur et déstabilisant. Tandis que son bassin commence à faire de lents mouvements d’avant en arrière et que ses mains continue de caresser doucement la poitrine de la jeune femme.

Laureena gémit de plaisir en sentant ses mains continuer à la caresser. La taille de son amant lui donnait de grandes mains qu'elle aimait sentir sur son corps. Il eut un léger cri lorsqu'elle commença à le caresser, qui se poursuivit par un gémissement. Elle lui faisait du bien, il prenait du plaisir et cela se voyait. La jeune guerrière sentait que ses caresses prenaient effet et il repoussa sa main.

Le laissant faire, elle s'étendit de nouveau sur le dos. Un gémissement lui échappa en sentant le membre chaud et doux de Siegfried entre ses jambes. Elle se cambra, lui laissant plus de place pour s'emparer d'elle, ce qu'il fit avec une incroyable douceur. Elle gémit de plaisir, sentant son intimité caressée de l'intérieur.

"Mais comme tous les voyages, il finira trop vite."

Elle répondit à son baiser et ferma les yeux, se laissant bercer par ses mouvements. Ses caresses sur sa poitrine la faisaient soupirer et elle lui prit les joues pour guider ses lèvres entre ses seins. Ses hanches vinrent accompagner les vas et viens de son amant.

Siegfried l’entendit gémir sous ses caresses. Elle gémit d’ailleurs une nouvelle fois lorsqu’il la pénétra. Le chevalier peut sentir les parois du vagin de la jeune femme masser doucement sa virilité. En se cambrant Laureena permit au chevalier de la pénétrer plus profondément encore, caressant doucement son bouton d’amour et toucher son point G.

"-Alors faisons-le durer le plus longtemps possible."

Les soupirs de Laureena firent une douce mélodie aux oreilles du chevalier. Ce dernier laissa sa cavalière guider son visage sur sa poitrine. Il lèche doucement la peau de la poitrine de la jeune femme, sans épargner ses mamelons qu’il suce et mordille avec délectation. Une de ses mains caresse un bras de la jeune guerrière, invitant celle-ci à les passer autour de son corps, poser ainsi ses mains sur son dos. Tandis que l’autre main de Siegfried passe doucement sur une des jambes de son mante, proposant à cette dernière à mettre ses jambes autour de sa taille. Dans le même temps, ses mouvements de bassin s’accélèrent légèrement.

Laureena s'aperçut vite qu'elle avait bien fait de lui poser le visage entre ses seins. Elle sentait la douce langue de son amant lui caresser doucement la peau. Il se mit à lui suçoter et mordiller les mamelons, ce qu'elle aimait par-dessus tout comme caresse.

La jeune femme gardait les yeux fermés, se délectant de ses caresses et de ses mouvements de bassin. Jamais elle n'avait rêvé que son amant eut put être si tendre, si doux avec elle. Comme il lui proposait avec des caresses, Laureena glissa ses mains sur le dos du chevalier, sentant ses cicatrices sous ses doigts. Elle caressa ces marques d'un dur passé avec tendresse. Les jambes de la jeune femme remontèrent doucement le long de celles de son compagnon avant de venir se croiser sur sa taille.

Elle libéra une de ses mains et prenant doucement le menton de Siegfried, elle posa un rapide baiser sur ses lèvres, un autre dans son cou et enfouit son visage au creux de son épaule.

"Je t'aime, mon ange."

Siegfried peut apprécier la douceur et la chaleur de cette poitrine qui lui si généreusement offerte. Des mains glissent sur son dos lentement comme pour éviter de réveiller de vieilles blessures d’un corps de guerrier. Puis ce sont des jambes qui se croisent sur sa taille l’empêchant de partir, l’invitant sans doute à aller plus loin. Tout cela le chevalier avait invité son amante à le faire pour être plus proche d’elle, pour être vraiment et totalement à elle le temps de cet ébat. Puis des lèvres vinrent se poser sur les siennes fugitivement comme si Laureena ne voulait pas le déranger dans son doux élan. Elle avait enfoui sa tête dans le creux de l’épaule de son amant. Siegfried sait que la cavalière est animée par la passion de son cœur.

"-Moi aussi, Laureena, moi aussi."

Le chevalier laisse une de ses mains passer derrière la chevelure de Laureena et lui caresser la nuque, serrant doucement son corps contre le sien. Les mouvements de son bassin s’accélèrent doucement. L’extrémité de sa virilité touche le point G de la jeune femme avant de s’enfoncer tout au fond de son intimité, caressant au passage son bouton rose. Siegfried prend son temps à caresser et lécher le corps de son amante et à masser doucement l’intérieur de celui-ci. Il conçoit ce ébat comme la douce étreinte de deux amants amoureux. Il accélère un peu ses mouvements de bassin.

Laureena gardait ses yeux verts clos, sa respiration paisible parfois coupée par un soupir de plaisir. Il n'y a rien de passionné, rien de sauvage dans cette étreinte, juste une tendresse infinie. Elle prenait beaucoup de plaisir à le sentir contre elle, en elle. Il lui enlaça la nuque, lui caressant les cheveux au passage.

La jeune femme le sentit venir un peu plus loin au creux de son corps, lui arrachant un léger gémissement, suivit d'un autre plus intense au moment ou il toucha son point le plus sensible. Un peu de la liqueur de désir de Laureena coula sur son entrejambe, facilitant les pénétrations de son amant.

Elle soupira et le serra contre elle doucement, ses doigts fins suivants les cicatrices de son amant. La jeune guerrière se cambra, l'attirant complètement en elle. Elle pouvait le sentir bien au fond de son intimité, presque à toucher son petit nid d'amour. Le membre tendu de son amant lui caressait les parois internes un peu plus vite et elle se laissait bercer par son mouvement régulier.

Le chevalier peut entendre son amante respirer calmement, soupirant parfois de plaisir. Des bras entourent sa nuque et deux mains passent dans ses cheveux, sans doute des encouragements muets qui lui sont adressés pour qu’il continue. Il l’entendit lorsqu’il toucha le fond de sa grotte d’amour, puis encore mais plus fortement quand il toucha son point G. Le corps de Laureena semble apprécier ce visiteur connu et toujours délicat. Du moins c’est que Siegfried espère.

Le chevalier sentit quelque chose couler de l’intimité de son amante. Encore un signe du plaisir qu’elle ressent et qui lui est procurer par son chevalier. Ce doux nectar que Siegfried a su déjà apprécier rend ses mouvements plus faciles pour lui et plus agréables pour elle. Un nouveau soupir parvint aux oreilles de Siegfried avant qu’il ne soit doucement serrer contre la jeune femme. Des doigts semblent parcourir son dos comme des voyageurs suivant une route connue. Mais quelque chose surprit le chevalier. En se cambrant Laureena l’attire au maximum en elle presque à toucher le fond de son intimité. Il s’interroge et se demande pourquoi elle fait cela.

"-Laureena, pourquoi m’enlaces-tu de cette manière ?"

Une pensée traverse l’esprit de Siegfried.

"-Tu veux…"

Il hésite un moment.

"-Un bébé ?"

Malgré cette idée étrange en un pareil moment, il continue ses mouvements, les accélérant même et sentant son plaisir monter lentement mais sûrement.

La voix rauque mais douce du chevalier ramena Laureena sur terre. Elle ouvrit les yeux et relâcha son étreinte, l'empêchant de venir aussi loin que précédemment. Elle le regarda et hocha doucement la tête. Elle lui caressa la joue.

"Oui... C'est ce que je veux. Ce n'est pas le moment, je sais. J'ignore ce qui m'a pris de faire ça."

Elle serra son amant contre elle, enfouissant son visage dans ses longs cheveux argentés. Des larmes vinrent mouiller ses joues.

"Je ne sais même pas si je suis encore capable d'en avoir. Ils m'ont fait tellement de mal, tu ne peux pas imaginer."

Un gémissement de plaisir monta de sa gorge alors que Siegfried accélérait doucement ses mouvements. La jeune femme se tourna vers lui, l'embrassa sur la joue puis posa ses lèvres sur celles du guerrier. C'était pour elle une façon de trouver un réconfort, savoir qu'il était là, près d'elle.

Siegfried laisse doucement l’étreinte de la jeune femme se relâcher. Il la regarde en silence hocher la tête et lui caresser la tête.

"-Tu veux seulement une preuve d’amour et m’avoir plus souvent à tes côtés."

Quand elle se sert contre lui, le chevalier pose une main dans son dos dans une geste de réconfort. Il la sentait triste, mais sans lire dans ses pensées ou voir son visage, simplement suivant une impression.

"-Nous verrons cela après l’amour, Laureena."

Siegfried dit cela sur un ton étonnement doux comme pour ne pas la blesser. Il l’entendit gémir et sentit ses lèvres se poser doucement sur sa joue puis sur ses lèvres. C’est une sensation tellement agréable pour lui de sentir la bouche de son amante amoureuse se poser sur la sienne. Le chevalier recommence ses mouvements, allant toujours au fond de l’intimité de Laureena, accélérant toujours ses mouvements de bassin. Le capitaine commence à sentir une douce chaleur monter en lui, un plaisir intense mais plus doux qu’avant. Il sert doucement sa cavalière contre lui.

"-Laureena, Je… sens que ça vient."

Le chevalier ne retiendrait rien cette fois. Non parce qu’il ne peut pas, mais plus parce qu’il ne veut pas.

Il lui annonça qu'il verrait quelque chose après leur étreinte. Mais quoi? Si elle pouvait encore avoir des enfants, lui donner une famille? La jeune femme avait toujours des doutes. Ses bourreaux l'avaient sérieusement abimée de l'intérieur.

Son amant accéléra, et elle sentit qu'il voulait atteindre le fond de son corps. Sans hésitation, elle se cambra un peu, lui donnant l'accès à ce qu'il désirait. Mais elle n'osait plus l'attirer entièrement en elle. Non parce qu'elle le craignait mais parce qu'elle ne voulait pas lui imposer un enfant à ce moment.

Il lui dit qu'il était prêt à se laisser aller. Laureena lui caressa les reins, remonta sur son dos et l'embrassa tendrement. Elle non plus ne pourrait pas tenir très longtemps la danse langoureuse de leurs corps.

"Alors laisse-toi aller mon amour."

Pour l'inciter à le faire, elle passa une main sous sa cuisse et lui caressa doucement les bourses. Ses doigts ne faisaient qu'effleurer la chair mais elle savait que cela aurait un effet sur le plaisir de son amant.

*Je ferais tout pour que tu puisses en avoir Laureena.*

Cette pensée a pour but de réconforter Laureena, du moins c’est ce que son amant espère de tout cœur. En se cambrant, son amante lui permet de la pénétrer profondément. Mais le chevalier enfonce son membre à l’orée de son nid d’amour.

*Nous attendrons. Mais pour le moment seul toi compte.*

Siegfried sent des mains passer doucement le bas de son corps, puis remonter le long de son dos. Ses yeux se fermèrent quand elle l’embrassa sur les lèvres, appréciant ainsi toute la saveur de ce baiser donner avec amour.

"-Oui"

Il pousse un cri de surprise en sentant des mains caressant son scrotum. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le chevalier laisse exploser son désir à l’intérieur du corps de Laureena tout en serrant cette dernière contre lui. Il murmure.

"-Tu auras un bébé un jour, je te le promets."

Laureena se laissait de nouveau bercer par les mouvements de son amant. Il semblait avoir été stimulé par ce rapprochement entre sa virilité et le nid de la jeune femme. Elle le sentit venir tout au fond, touchant presque l'entrée de cet endroit sacré. Il répondit à son baiser avec toute la tendresse dont il était capable.

Les caresses de la jeune grecque prirent effet et il jouit en elle, laissant s'écouler hors de lui sa semence. Laureena avait atteint le summum du plaisir en même temps, sentant le corps de son amant plaqué contre le sien. Il restait en elle, la jeune femme aimait ces moments de tendresse après le reflux de leur passion.

"Tu ne peux me promettre mieux mon amour."

Elle posa délicatement ses lèvres sur celles du chevalier, ses yeux se fermèrent alors que ses jambes revenaient sur les côtés et que ses mains lui caressaient le visage. Contre lui, protégée par le corps puissant de son amant, elle se sentait bien, sereine.

Le chevalier laisse Laureena trouver du réconfort dans cette douce étreinte et ce tendre baiser. Mais la réalité se rappelle aux bons souvenirs du chevalier, il détache lentement ses lèvres de celle de la cavalière et regarde cette dernière droit dans les yeux.

"-Mon ange, pour un bébé nous irons voir un médecin puisque tu semble si inquiète et puis nous saurons si cela peut être dangereux pour toi ou non."

Le chevalier sourit en coin.

"-En espérant que cet enfant soit aussi beau que sa maman."

Siegfried se retire lentement du corps de Laureena. Mais il garde encore un moment contre lui avant de se lever.

"-Nous devons nous rhabiller et rentrer à la caserne sinon Jonathan va s’inquiéter ou être furieux."

Le chevalier commence à se rhabiller sans hâte.

Laureena embrassait son amour tendrement, les yeux fermés. Elle se sentait bien avec lui. Il rompit doucement le contact avec elle, s'écartant lentement, comme pour ne pas la brusquer. Il lui proposa d'aller voir un docteur pour vérifier qu'elle n'avait pas de séquelles graves, ce qui la fit ouvrir de grands yeux.

"Tu... Tu... Mon amour, c'est merveilleux!"

Elle le sentit se retirer d'elle doucement. Elle le laissa faire et resta un moment encore dans ses bras. Il se leva pour récupérer ses vêtements.

"On lui expliquera, je pense qu'il n'est pas stupide au point de ne rien comprendre ou de nous refuser une telle chose."

La jeune femme se leva, et récupéra ses propres affaires. Elle s'habilla rapidement et caressa Isambart. L'étalon avait été le spectateur de leur échange intime mais lui au moins, ne pourrait pas tout balancer sur les toits. Elle lui passa le filet bricolé et le sella en prenant soin de ne pas toucher ses blessures.

"On l'emmène avec nous, son propriétaire n'aura qu'à venir le chercher au fort. C'est lui qui nous permettra d'être à l'heure pour pouvoir rentrer."

Le chevalier ne répondit pas aux paroles de Laureena et se contenta de sourire. Pour lui c’est normal de se conduit ainsi, car il n’a pas l’intention de la perdre et fera tout pour que son bonheur à elle soit complet. Celui du chevalier allant avec celui de Laureena, la satisfaction de cette dernière lui suffit.

"-Jonathan est quelqu’un d’humain. Cependant, il n’aime pas transiger avec les règles militaires. Je ne peux absolument pas prévoir ce qu’il dira et décidera."

Le chevalier continue de s’habiller sans hâte. Une fois vêtue de son armure, il enfile ses gants et attache son casque à sa ceinture et glisse sa faux dans son dos et attache son épée à son côté. Quand il regarde Laureena, celle-ci est déjà habillée et passe le filet qu’elle a fabriqué à Isambart. Siegfried la regarde faire sans dire un mot.

"-En effet, de toutes façons, le fort est bien plus près d’ici que ne l’est le haras."

Une fois que Laureena a sellé le cheval, Siegfried monte doucement le cheval. Une fois cela fait, il caresse doucement l’encolure de l’animal.

"-Ca va aller, nous allons y aller en douceur, comme autrefois."

Le chevalier regarde la cavalière et lui tend la main.

"-Si ma demoiselle désire monter, son chevalier et sa monture sont tout prêt à lui montrer leurs talents respectifs."