Le calme avant la tempête

La Forteresse d'Alcantara

Laureena avait quitté le château au galop et avait laissé filer sa monture pendant un moment. La jument ralentit d'elle-même et se remit à marcher la tête près du sol. La jeune femme n'était pas rigoureuse dans sa façon de monter ajourd'hui. Du moins, pas avec ce qu'elle avait en tête.

Elle ferma les yeux et bascula en arrière, ses épaules et sa tête venants reposer sur la croupe du cheval. Elle se repassa tout ce qui lui était arrivé depuis son arrivée et retrouva un semblant de calme en arrivant à sa soirée avec son capitaine. La jument s'arrêta en haut d'une dune, rappelant sa propriétaire à la réalité. Une caravane passait en bas, suivant la piste ramenant à la forteresse.

Laureena s'éloigna, se dirigeant vers les rochers qui se dressaient pas très loin. Elle engagea sa jument dans ce dédale silencieux et mit pied à terre. Marchant tranquillement, elle ne vit la vipère des sables que lorsqu'elle posa le pied dessus. Un sifflement, une douleur au niveau de la cheville malgré ses bottes et elle vacilla.

Des points rouges dansèrent devant ses yeux alors qu'elle glissait au sol. Brunehaut hennit et s'écarta sans comprendre.

"Rentre, rentre, va les prévenir, dépêche-toi."

L'animal huma l'air, se redressa un peu et fit demi-tour. Le bruit de ses sabots décrut aux oreilles de Laureena. La jeune femme resta un instant immobile et se glissa dans une grotte peu profonde. Le sable de la tempête l'atteindrait moins.

Forteresse du sud, entraînement

Siegfried avait remonté la piste en courant. Il s’arrête un moment pour regarder autour de lui. Il entendit un sifflement. Prompt comme l’éclair, il saisit une vipère des sables juste sous la tête du reptile. Le serpent remue mais il n’a aucune chance de s’échapper de la poigne de fer du chevalier.

-Je ne suis pas un rat, serpent.

Il lance le serpent et le jète de toute ses force très loin dans le désert.

-Heureusement que j’ai du sérum avec moi.

Une fois débarrassé du serpent, le chevalier regarde au loin. La tempête de sable s’approche lentement, mais sûrement.

-Je ne tiens pas à rester trop longtemps ici.

Il se concentre et use de sa télépathie pour localiser Laureena.

*Laureena, c’est moi Siegfried. Où es-tu ? Guide moi jusqu’à toi.*

Toujours cachée dans son renfoncement, Laureena mourait de chaleur liée à la fièvre du poison. Sa gourde était restée accrochée à la selle de sa jument et elle ignorait où cette dernière se trouvait en ce moment. Entre les rochers, elle pouvait entendre le vent qui se levait depuis déjà un bon moment.

La jeune femme passa sa main sur son cou, le col de son armure l'irritait un peu avec sa sueur. Elle passa son doigt sur l'endroit où elle avait la marque de Siegfried et ses nerfs lachèrent, elle se mit à pleurer. Laureena s'en voulait beaucoup d'avoir quitté le fort mais elle l'avait fait pour lui, pour son honneur et elle se retrouvait là coincée dans un désert sans pouvoir rejoindre ses terres. Elle crut entendre sa voix rauque mais il n'était pas là... à moins qu'il n'utilise sa télépathie. Elle tenta une réponse.

*Je suis là, dans les rochers. Tu y entre et tu fais une dizaine de mètres toujours tout droit. Il y a une crevasse suffisament grande dans la paroi rocheuse. C'est là que je suis. J'ai été mordue par une vipère, je ne peux plus bouger.*

Cet effort pour communiquer l'avait épuisée brutalement. Elle se recroquevilla sur elle-même, entoura ses genoux de ses bras et ferma les yeux, le front posé sur ses genoux.

Siegfried a capté une pensée de Laurrena. Il regarde autour de lui, avance droit devant lui et trouve la crevasse. Il y entre et avance. En voyant, il se met à courir. Une fois à côté d’elle, il s’agenouille et retire un gant de son armure avant de poser la main nue sur le front. Il retire sa main et l’allonge sur le sol.

"-Tu es coriace toi."

Il sort une seringue de son armure. Le chevalier défait l’armure entièrement et promptement l’armure de la cavalière. Puis lui plante l’aiguille dans un de ses bras et lui injecte lentement le sérum.

"-Je suis désolé, mais il vaut bien une grosse piqûre qu’une mort lente et douloureuse."

Il ôte son heaume et son deuxième gant avant d’attacher les deux gants et le heaume à sa ceinture. Il s’assoit et la regarde. Il la déshabille entièrement et sort un linge de son pantalon. Le capitaine passe le linge sur la peau de la jeune femme, retirant ainsi la sueur posée dessus. Il lâche un grognement.

"-Tu es vraiment inconsciente. J’espère que tu ne referas plus une bêtise pareil."

Il voit les larmes sur son visage et pose une main sur sa joue en la regardant intensément.

"-Je n’ai pas envie de te perdre, j’ai déjà trop perdu de personnes auxquelles je tenais."

Laureena n'était plus qu'à demi-consciente. Le venin faisait son effet, lentement mais sûrement. Elle avait reconnu la voix grave de Siegfried et savait qu'il la soignait mais elle ne voyait qu'une vague forme près d'elle. Quelque chose lui rentra dans le bras et elle gémit de douleur sans avoir la force de chercher à se dégager.

La jeune femme sentit vaguement qu'on lui retirait ses vêtements et là, elle bougea. Elle voulut reculer mais ne réussit qu'à sursauter. Epuisée, Laureena n'eut d'autre choix que de se laisser faire. Sa vue revenait peu à peu, mais restait trouble. Son oeil de verre la brûlait, il fallait qu'elle le retire; il devait y avoir du sable qui s'était logé entre la paupière et la bille.

La main sur sa joue et les paroles de Siegfried la firent de nouveau pleurer. Elle s'en voulait de lui avoir fait peur, de lui causer des soucis comme si il n'en avait pas déjà assez au fort. Même si elle était trop fatiguée pour parler, elle s'appuya contre son compagnon en faisant non de la tête. Elle eut un murmure à peine audible.

"C'est pour toi que je suis partie, c'est pour toi."

Siegfried sait que la jeune femme a eut beaucoup de chance. Le sérum est puissant, mais le venin aurait put avoir eut le temps de la tuer. Il connaît les effets du venin de ce serpent pour l’avoir étudier. La vipère du désert possède un venin non mortel s’il est traité dans un laps de deux heures maximum, ensuite les chances de survie diminuent chaque minute. Il l’avait entendu gémir quand il lui a injecté le sérum. Mais il n’y avait pas prêté attention. Préférant cette douleur à sa mort. Elle lui semblait bien fragile comparé à son tempérament lors de leur première rencontre. Il la vit sursauter lorsqu’il lui ôta ses vêtements, sans doute avait-elle voulut faire un mouvement pour se dégager malgré la fatigue de son corps. La lutte que le corps de Laureena avait mené contre le venin avait sapé forces de la jeune grecque. Le capitaine sait que sa cavalière ne peut faire de mouvements de résistance. Il regarde son œil et constate que le sérum commence à agir. Par contre, sa paupière rougissait un peu. Il arrête de passer le linge sur la peau de la cavalière. Il lui retire doucement son œil de verre et l’essuie avec un mouchoir propre. Il nettoie également l’orbite vide avant de replacer correctement et toujours doucement l’œil de verre. Il avait des larmes coulant de ses yeux quand il avait posé sa main sur sa joue. Il la laissa s’appuya contre lui. Son signe de tête de Laureena le fit sourire. Il l’embrasse sur le front à l’énoncé de son murmure.

"-Je sais, mais ne recommence jamais cela."

Il recommence à éponger doucement l’épiderme de la jeune femme, passant le linge sur sa poitrine, son ventre, ses cuisses, ses mollets. Nulle expression ne transparaît de son visage, signe évident qu’il est tout à son activité.

Laureena fut surprise qu'il n'hésite pas à lui retirer son oeil de verre et à lui nettoyer cet orbite vide. La jeune femme le laissa faire, sentant les effet de l'oeil fantôme. C'est à dire qu'elle pouvait sentir les mouvements de son oeil comme si elle l'avait encore. Elle souleva sa paupière et l'aida à replacer la bille de verre correctement.

Son baiser la rassénéra et elle soupira doucement. Sentant sa main sur sa poitrine, elle l'arrêta en posant sa main sur la sienne. Elle le regarda dans les yeux.

"Serre-moi dans tes bras."

La jeune femme, affaiblie par ce qu'elle avait subit, avait envie de tendresse et d'un sentiment de sécurité qu'elle ne pourrait pas avoir autrement qu'avec lui. Elle se redressa un peu et réussit à s'asseoir avant de venir se nicher contre lui, le front contre son armure.

"Je t'aime, je ne voulais pas te faire du mal."

La surprise de la jeune femme n’échappe pas au chevalier. Mais ce dernier ne dit rien, car il pense que jamais personne ne s’est occupé d’elle de cette manière, en tout cas pas de son œil de verre. Il la vit sa paupière se levée et en conclue que le sérum lui avait redonné quelques forces. Le soupir qu’elle émit quand il l’embrassa fit sourire le capitaine. Mais la main posée sur la sienne pour arrêter le mouvement le surpris. La manière de fixer son supérieur dans les yeux laisse ce dernier perplexe. Il ôte sa main du linge et écarte lentement ses bras à ses paroles. Il l’aide à se redresser. Le réconfort qu’elle désire que Siegfried lui donne est visible comme le nez au milieu de la figure. Il laisse s’asseoir la cavalière et se nicher tout contre lui. Il enlève le haut de son armure et pose la tête de la jeune femme contre son torse musclé. Il la serre doucement dans ses bras. Il peut sentir le cœur de Laureeena battre dans sa poitrine.

"-Tu ne m’as pas fait mal, mais tu m’as donné une certaine frayeur. J’appréhendais de retrouver un corps sans vie."

Le chevalier pose une main dans ses cheveux et les embrasse.

"-Si tu veux pleurer, vas-y. Même les plus grands guerriers pleurent."

Il lui caresse doucement le dos, comme pour la rassurer.

Laureena s'écarta pour le laisser retirer le haut de son armure. Cela la surprit un peu mais elle n'en laissa rien paraître et revint contre lui. Son odeur familière la rassurait, l'ombre qu'il lui donnait la rafraîchissait un peu. Son baiser lui fit un bien fou, comme si elle ne l'avait plus revu depuis des siècles.

"J'ai eu peur de ne plus te revoir. Mon amour, je ne m'éloignerais jamais plus de toi, c'est promis."

Elle ne pleurait pas, ses yeux étaient secs mais sa peur toujours présente empêchait ses larmes de couler. Elle l'embrassa doucement sur le coeur. La jeune femme leva la tête pour chercher les lèvres de son amant mais stoppa brutalement son geste. Quelque chose venait de lui traverser l'esprit.

"Le Maître Gouverneur! Il va me tuer! Bon sang, qu'est-ce qui m'attend?!"

Elle se mordit la lèvre, l'esprit d'un coup beaucoup plus clair. Elle se souvint d'un déserteur dans son ancien fief qui avait été reprit et exécuté. Mais elle ne risquait pas ce genre de sentance à moins qu'il ne soit vraiment cruel. La jeune femme frissonna en se souvenant d'un manquement à la discipline qu'elle avait eut autrefois. Les coups de fouet avaient plu sur son dos, lui laissant des marques brûlantes qui avaient mis des semaines à disparaître. Elle se crispa et chercha les lèvres de Siegfried pour l'embrasser avec tendresse, fermant les yeux pour mieux apprécier ce baiser. Peut-être pensait-elle pouvoir faire baisser la douleur en se raccrochant à lui.

Il sait que sa seule présence la rassure, mais que son corps seule peut la réconforter.

"-Je suis heureux de te l’entendre dire et promettre."

Siegfried remarque que les yeux de la jeune femme ne semblent plus pouvoir pleurer. Il sourit en sentant les lèvres se poser sur son cœur. Il continue de lui caresser les cheveux comme un père pour réconforter ou féliciter son enfant. Le chevalier ne bouge pas quand la jeune femme voulut l’embrasser. Il s’y attendait un peu.

"-Je lui parlerais et lui expliquerais notre situation. Tu devras en faire autant. De plus cela m’étonnera que tu ne sois pas punis. Je lui demanderais de le faire. Il n’y aura pas de fouet ou de choses de ce genre."

Il lui sourit.

"-Personnellement, je me contenterais de te fesser."

Son visage reprit un air plus sérieux.

"-Mais professionnellement ne t’attend à aucun égard de ma part. Je suis quelqu’un de très sévère et je ne tolère pas de désobéissance. Un combat contre moi ou des tours de la cour avec un équipement lourd sur le dos devrait largement faire l’affaire."

Il fronce les sourcils en la regardant.

"-A moins que, tu ne préfères être priver de cheval pendant un très long mois."

Il sent les lèvres de la jeune femme se poser doucement sur les siennes. Il brise pourtant la baiser.

"-Tout est finit maintenant, tu es vivante et je suis avec toi. Rien ne t’empêche plus de pleurer maintenant. Fait le pour soulager ton cœur."

Il avait parler avec douceur, souhaitant sincèrement qu’elle pleure.

Encore une fois, il avait lut dans ses pensées, cela l'énerva un peu. Mais au moins, elle n'aurait pas encore le dos écorché et à vif pendant des jours entiers. Mais la perspective de devoir tout raconter à Jonathan l'ennuya profondément. Même si il lui avait parut gentil au premier abord, elle ne le connaissait pas dans son rôle de chef.

"Si tu le dis..."

Son sourire l'intrigua et elle rit en l'entendant parler d'une fessée. A croire qu'il ne rêvait que de cela depuis qu'il l'avait rencontrée.

"Tu ne penses qu'à ça ma parole! Mon derrière te plaît-il tant que ça?"

Repenser à son travail fit disparaître toute expression amusée de son visage. Elle ne dit rien et chercha à l'embrasser. Il brisa ce contact et cela lui fit mal. Laureena se sentait blessée par ce refus de tendresse. Il voulait la faire pleurer pour la soulager et ne pouvait pas s'y prendre mieux. Les larmes coulèrent sur son visage, et elle retourna se nicher contre lui.

"-Je suis navré d’avoir lu tes pensées. Mais au moins, cela lève les doutes de ton esprit. Jonathan est quelqu’un de juste et sympathique. C’est une chef charismatique, il sera sans doute moins sévère que moi. J’ignore ce qu’il dira, mais je ne pense qu’il sera cruel."

Il sourit à sa remarque. Mais, il fronce les sourcils en l’entendant rire.

"-Tout me plaît chez toi. Et si tu continues, c’est ici et maintenant que tu vas l’avoir."

Il vit son visage se fermer. Quand elle se nicha contre lui contre lui pour pleurer, il la serra un peu plus dans ses bras.

"-Aller vas-y, ça va te faire du bien."

Il caresse doucement ses cheveux et son dos. Il l’embrasse sur le front et cherche ses lèvres, mais la laisse venir à lui, promenant juste sa langue sur ses lèvres.

Laureena se blottit contre lui, appuyant sa tête sur la musculature puissante de Siegfried. Bercée par ses caresses, elle retrouvait son calme peu à peu. Perdue dans toutes ses pensées, elle ne faisait plus attention à sa tenue ou plutôt à son absence de vêtements: il lui restait que sa culotte, le chevalier lui ayant retiré le reste pour faire baisser sa fièvre.

Elle le sentit l'embrasser sur le front puis chercher et trouver ses lèvres. Sa langue les lui caressait doucement. Elle lui répondit et entrouvrit ses lèvres pour lui répondre. Elle ferma les yeux et sa main glissa sur la joue lisse et douce du chevalier. Ses jambes se ramenèrent presque sous elle pour éviter une crampe liée à un allongement prolongé. Elle sépara leurs lèvres juste pour prononcer ce qu'elle ressentait.

"Je t'aime Siegfried, je t'aime."

Elle l'embrassa de nouveau, plus passionnée encore, plus tendre aussi. Sa main vint caresser son torse musclé.

Le chevalier était satisfait de constater que Laureena reprenait son calme. Mais il fit une moue bizarre en constatant la tenue plus que légère de la cavalière. Il ne dit rien, mais savait qu’elle n’avait pas à être pudique en sa présence. La langue de Siegfried put pénétrer dans la bouche et caressa doucement sa jumelle. Le chevalier frissonne légèrement en sentant une main lui caresser une de ses joues. Il la vit ramener ses jambes sous elle. Puis il sourit quand elle lui parla.

"-Je sais Laureena, je sais. Moi aussi."

Son second baiser plus fougueux de Laureena et la caresse sur son torse font réfléchir la capitaine.

"-Euh ! Laureena, ta tenue, ton baiser et cette caresse font finir par me faire un drôle d’effet. Siegfried se sent soudain un peu serré dans son armure."

La jeune femme le sentit se crisper et se séparer d'elle. Elle rit doucement mais ne bougea pas.

"La tempête est proche, mon coeur, trop proche pour qu'on se risque à sortir. La grotte est dos au vent, on ne risque rien. On va avoir du temps devant nous. Alors retire-la si elle te gêne tant."

Elle se laissa glisser sur le dos et l'attira à elle pour l'embrasser de nouveau. Ses mains recommencèrent à glisser sur la peau du chevalier. Les yeux fermés, elle se laissait aller à son désir et son amour.

"Viens mon amour. Personne ne nous trouvera ici."

Elle le serra contre elle, sentant son torse puissament musclé contre sa poitrine. Elle caressa ses cheveux gris qui se mêlaient aux siens, plus noirs que la nuit. L'embrassant de nouveau, elle fit glisser ses lèvres dans le cou du chevalier et lui mordilla délicatement le lobe de l'oreille.

Siegfried entendit son amante rire, mais il continua à faire la moue.

"-C’est vrai que nous risquerions d’être pris dedans si nous sortons."

Le chevalier retire son armure. Sa virilité est dressée, ce qui était légèrement inconfortable pour lui. Entraîner et embrasser par son amante, le chevalier laisse caresser son torse par les mains de la jeune femme. Siegfried avait remarqué que cette dernière avait fermé les yeux et laissait glisser ses mains au rythme de ses envies.

"-D’accord."

Le capitaine se laisse serrer contre Laureena sentant son torse se poser sur sa poitrine. Puis des doigts s’infiltrent dans ses cheveux, leur couleur argent ressortant sur la couleur nuit de ceux de la Laureena. Il soupir de plaisir en sentant les lèvres glisser dans son cou et des dents lui mordiller le lobe de l’oreille. Mais Siegfried ne compte pas rester inactif. Il laisse sa main glisser sur le ventre de son amante avant de passer doucement sur ses cuisses. Puis, il remonte sa main au niveau de sa culotte et caresse doucement l’intimité de la jeune femme. Il la fait languir comme pour la punir d’avoir fuit.

Elle le regarda retirer son armure et sourit. Une bosse de bonne taille s'était formée au niveau de son entrejambe. Elle l'embrassa sans rien dire mais avec une tendresse qui parlait à sa place. De nouveau, leurs corps allaient se lier, prouvant la force de leurs sentiments l'un pour l'autre contre tout le reste qui disparaissait de leurs pensées.

La jeune femme sentit la grande main de son amant sur son ventre, glisser à ses cuisses et remonter entre ses jambes qu'elle écarta aussitôt. Ses caresses lui arrachèrent un gémissement étouffé par leur baiser. Elle sépara leurs lèvres en souriant.

"Tu veux me faire languir? Je l'ai plus que mérité, c'est vrai."

Elle se doutait que pour cette fois, il serait très lent dans ses préliminaires pour lui faire subir la plus douce mais aussi la plus terrible des tortures: celle du désir. Elle retira ses mains du corps de son amant et les plaça sous sa nuque, s'abandonnant à lui. Elle reposait sur sa cape blanche à doublure bleue et se fabriqua rapidement comme un oreiller avec sa capuche.

Le chevalier vit la jeune femme regarder sa virilité. Il rougit un peu devant le spectacle qu’il offrait aux yeux de cette dernière. Quand elle pose un baiser tendre sur ses lèvres, le chevalier put sentir à nouveau le goût de ses lèvres sur les siennes. Il sourit en l’entendant gémir, malgré le baiser.

"-Oui, certainement. Je vais te montrer à quel point un chevalier sait se montrer patient."

Les mains de Siegfried passent doucement sur le visage et sur le cou de la jeune femme. Arrivées sur la poitrine de Laureena, elles en font lentement le tour. Le chevalier soupèse chacun des seins de la jeun femme, apprécie leur douceur et leur chaleur. Siegfried prend un malin plaisir à prendre son temps. Il descend sa tête et embrasse le sein droit de Laureena. Il commence à le lécher, tandis qu’une de ses mains libres caresse doucement le sein et surtout son extrémité. Juste pour la faire vraiment languir, il effleure de sa main libre le tissu de la culotte de Laureena.

"-Vilaine jeune fille."

Laureena ferma les yeux en sentant les mains du chevalier sur son visage, elle leva la tête pour lui laisser sa gorge et se cambra, gonflant sa poitrine au moment où il commença à la caresser. Ses mamelons se dressaient déjà sous son désir grandissant et qui ne ferait qu'empirer sous le traitement que lui ferait subir son amant.

Elle put voir le baiser qu'il lui donna et sentir sa langue experte sur sa peau. Les caresses conjuguées de sa main et de sa bouche qui s'occupaient de ses seins la firent gémir de plaisir. Laureena ne put retenir un frisson lorsqu'il effleura son entrejambe. Il saurait développer tout ses talents pour la faire brûler de plaisir. Elle sourit à son expression, sachant qu'il ne la pensait pas le moins du monde. Elle trouva quelque chose à lui rétorquer.

"Gentil tortionnaire. Si tu continues à ce rythme-là, il te faudra trouver un moyen de m'attacher pour que je ne te saute pas dessus."

Comme pour prouver ce qu'elle avançait, sa main se glissa entre les jambes de son amant alors que son regard se faisait espiègle. Elle caressa du bout des doigts cette partie si sensible du corps du jeune homme.

Il avait senti la poitrine de la jeune femme se gonfler. La fièvre et la fatigue avaient rendu le corps de la jeune femme plus sensible. Le capitaine sait cela et profite allègrement de cet avantage sur son amante. Une simple caresse avait fait dresser ses mamelons. Siegfried sourit en pensant ce qui pourrait se passer par la suite.

Il put l’entendre gémir sous les assauts de sa langue et de sa main sur l’épiderme de sa poitrine. Siegfried n’a vraiment aucun mal à satisfaire ce corps affaibli par une rude bataille contre le poison. Le chevalier vit son amante frissonner alors qu’il n’avait fait qu’effleurer le tissu.

"-Ce n’est pas un problème."

Le capitaine sent le bout des doigts de la jeune femme sur sa virilité. Il laisse échapper un soupir de plaisir. Mais sans prévenir, il attrape le poignet de sa main avec une des siennes et son autre poignet avec la même main.

"-Comme cela, tu ne pourras plus te servir de tes mains."

Il maintient ses poignets à distance de leurs corps et continue à explorer sa poitrine à l’aide de sa bouche. Il prend un téton entre ses lèvres, le masse et le suçote. Tandis que sa main libre caresse la fin morceau de tissu présent sur le bas du corps de Laureena. Il constate la moiteur du sous-vêtement et ne manque de le faire remarquer à son amante.

"-Tu es bien pressée, mais tu vas attendre un peu avant que je ne t’enlève ce vêtement humide."

Sa main quitte le vêtement pour descendre sur ses cuisses. Elles massent ces dernières avec une lenteur exaspérante, Tandis que les lèvres du chevalier s’occupent de l’autre sein, l échant et faisant le tour du mamelon. Avant que les lèvres ne le prennent entres-elles et ne commencent à la suçoter.

Le soupir de son amant n'échappa pas à la jeune grecque qui sourit. Elle s'apprêtait à continuer mais il lui emprisonna les poignets et les maintints au-dessus de sa tête. Coincée, elle n'avait plus d'autre choix que celui de se laisser faire.

Elle se cambra et gémit de plaisir en sentant ses lèvres s'attarder sur sa poitrine, prenant avec douceur son mamelon pour le masser et jouer avec. Un nouveau gémissement lui échappa alors qu'il faisait passer sa main sur le dernier morceau de tissu qui la recouvrait. La respiration de la jeune femme se faisait celle du plaisir et d'un désir grandissant.

Il se mit à lui masser les cuisses et s'attaqua à son autre sein. Elle remonta un peu ses jambes pour lui faciliter la tâche et ferma les yeux, soupirant de plaisir. Elle sentait aussi les mèches des cheveux de son amant passer sur son ventre, comme de douces caresses. Elle contracta son ventre, retrouvant par ce contact un peu de sa sensibilité.

"Tu es adorablement cruel!"

Siegfried n’emprisonne pas la jeune femme comme un homme dominateur, mais plus parce qu’il sait que cela lui fait plaisir. Il la voit se cambrer et l’entendre gémir pourtant il reste de marbre. Il ne le fait pas par goût de la virilité mais plus pour paraître la faire languir le plus possible en affichant une indifférence très bien feinte. Il s’applique à doucement torturer cette poitrine qui possède une sensibilité insolente. Quand son mante gémit au passage de sa main sur sa culotte, le capitaine a un sourire en coin étrange. Il peut entendre les battements de son cœur et sa respiration prendre un rythme plus soutenus tandis qu’il continue ses supplices de désir sur Laureena.

En remontant, la jeune femme fait glisser la main de Siegfried sous ses fesses.

"-Si tu n’es pas sage, je m’occuperais de ceci."

Il masse doucement le postérieur de la jeune femme et sourit franchement.

"-Mais avec une bonne fessée pour que tu ne recommences pas."

Il ramène sa main sur son ventre et le caresse doucement. Il l’embrasse et passe doucement sa langue sur la surface de la peau. Le chevalier s’attarde à lécher le nombril de son amante. Sa main, après avoir caressé doucement son intimité au travers du tissu qui la recouvre, retire ce dernier. Elle s’aventure entre les cuisses de la jeune femme. Lentement, elle caresse la surface de son intimité. Avant qu’un doigt ne la pénètre toujours avec une lenteur agaçante. Il remonte et passe doucement sur le bouton rose dressé depuis, sans doute, un moment. Un deuxième doigt vient le rejoindre et commence de lents mouvements de va et vient.

Laureena se laissait "torturer" mais avec un plaisir qui grimpait en flèche. Son amant était extrèmement lent et doux, à tel point qu'il en devenait insupportable. Elle sentit ses doigts sur sa hanche et son dernier sous-vêtement glisser le long de ses jambes.

Elle gémit sous ses caresses avant qu'un doigt ne vienne se glisser sur cette partie si sensible de son corps. La jeune femme se mordit la lèvre inférieure pour ne pas crier de plaisir. Elle gémit de nouveau et sa respiration se fit de plus en plus haletante.

"Tu es insupportable, mon amour. Mais c'est si agréable."

Ses va-et-vient la firent se cambrer et gémir brutalement. Elle ferma les yeux pour se calmer un peu et profiter de ses douces caresses. Mais en même temps, le désir venait lui titiller les entrailles et lui donnait envie de le sentir en elle.

Quand Laureena se mordit la lèvre, Siegfried le remarqua et ne manqua de lui en faire la remarque.

"-Tu n’as pas à te retenir. Personne ne peut t’entendre et il n’y a que moi avec toi."

Comme pour appuyer ses paroles, Siegfried recommence son geste. Il le fait plusieurs fois.

"-Je sais mon cœur, mais tu l’as cherché et puis cela ne te dérange en aucune. Tu es très humide ici. Et puis si tu continues à te plaindre, je vais sérieusement m’occuper de tes fesses."

Il réfléchit un instant.

"-Non, je vais vraiment le faire."

Il la tourne pour lui mettre ses fesses en hauteur.

"-Jolie vue."

Il continue le mouvement de ses doigts. Mais sa langue s’insinue doucement dans l’intimité détrempée, non sans que les lèvres de Siegfried aient couvert le fessier de son amante de doux baisers appuyés. D’abord, elle ne fait que l’effleurer puis y entre doucement. Une fois complètement à l’intérieur, elle l’explore avec application et lenteur, comme si elle recherchait quelque chose de précis. Mais, le nez du chevalier chatouille le bouton rose.

"-Tu as bon goût là, Laureena."

Sa main de libre lui caresse doucement la poitrine. Mais, par moment, elle quitte cette dernière pour claquer les globes fessiers, ni trop fortement pour ne pas lui faire trop mal, ni trop doucement pour qu’elle sente passer la douleur.

"-Alors demoiselle, cela vous plaît-il ?"

Laureena voulut répondre quelque chose à son amant mais un gémissement de plaisir vint prendre la place de sa phrase. Les yeux fermés, la jeune femme s'abandonnait complètement à son désir. Elle avait l'impression que son corps devenait brûlant sous les douces caresses qu'il lui infligeait.

Il la mit sur le ventre, tout en continuant ses caresses internes. Elle le sentit retirer ses doigts et sa langue venir les remplacer après avoir doucement embrassé ses jolies fesses bien fermes. Elle ne put retenir son cri de plaisir et ses doigts se crispèrent sur le tissu de sa cape. La langue de son amant voulait trouver quelque chose, sans doute ce fameux point G, partie si sensible, clé des plaisirs les plus rares.

Elle reçut une claque sur les fesses puis une autre. Cette fois, elle ne sursauta pas, elle avait comprit que c'était la fameuse punition intime dont il lui avait parlé. Elle sourit mais ne lui répondit pas. Elle voulait qu'il continue encore ses tortures. Son entrejambe très humide et dilaté dénonçait son désir. Il devait avoir plus d'un tour dans son sac pour la faire encore souffrir de plaisir et la jeune grecque voulait repousser ses propres limites au point de le supplier d'arrêter.