Arrivée D'Alexander

Alexander arriva devant l’immense battisse. Après avoir fini sa bouteille de cognac, le mercenaire entra dans le château, c’était plus une base militaire qu’un beau palace.

*J’espère qu’en même que leurs chambres ne sont pas en aussi mauvais état que le château lui-même…*

Le mercenaire s’avança vers un des gardes, il du baissé la tête pour le voir correctement. Le colosse sorti une bouteille de bière allemande, puis il entama la conversation.

« Dis moi petit, il est où le proprio de ce château, je dois allé lui parlé… Dit-il d’une voix un peu sèche et autoritaire.»

Alexander ouvrit la bouteille et commença à ingurgiter le contenu. En une dizaine de secondes, la bouteille se retrouva vide.

« Si tu me demande pourquoi, je te répondrais simplement que j’aimerais bien me faire enrôlé –Jetant sa bouteille quelques mètres en arrière- En plus, il parait que ça paye bien ici… »

Quand le verre éclata le mercenaire s’était mit à sourire, la « seconde » n’était pas du genre à se faire marché sur les pieds. Alexander n’aime pas trop travailler pour une chiffe molle, mais une personne comme cette femme n’allait pas rien dire quand le mercenaire lui exposerait ses prix…

« Mes motivations et mes buts ? Bah, à part le pognon il n’y a pas grand-chose, il parait que vous payez bien, donc j’ai ramené ma fraise ici. Si vous avez besoin d’une grosse brute intimidante, je suis votre homme… Je suis un mercenaire au service de celui qui paye le mieux. »

Le géant sorti une autre bouteille d’alcool, ressemblant énormément à celle qui était par terre, il l’ouvrit rapidement et après avoir bu quelques gorgées, il referma la bouteille et il la rangea dans une de ses poches.

« Au fait, en parlant de Taverne, il est où votre bar ? Je n’ai presque plus de Rhum et j’ai vidé toutes mes bouteilles de cognacs… »

Désert d’Ambre.

Arrivés sur le pont-levis de la forteresse, Siegfried arrête le cheval et regarde la scène qui se déroule dessus. Un homme en armure parle avec Irissia, la supérieure directe du chevalier. Ce dernier, qui ne veut pas les déranger, se tient à distance et essaie d’être le plus discret possible. Il parle à voix basse à Laureena.

"-La jeune femme sur le pont-levis s’appelle Irissia Mitra. C’est ma supérieure hiérarchique directe. Elle seconde Jonathan dans la gestion des chevaliers de l’ordre d’Alcantara."

Il fait une pause dans ses paroles, puis poursuit toujours à voix basse.

"-Elle est assez froide, autant que je peux l’être en tant que capitaine. Mais ses talents en combat ne sont plus à prouver."

Le chevalier continue de regarder, immobile et en silence, les deux personnes qui discutent.

*Il doit être venu pour chercher du travail, mais il ne semble pas beaucoup plaire à Dame Irissia.*

Le désert d'Ambre

Laureena s'était à moitié endormie, bercée par le galop régulier d'Isambart. L'étalon avait une allure confortable, rapide et souple. Quand il s'arrêta, elle releva la tête. Un autre cheval et deux personnes bloquaient le passage. Siegfried lui présenta discrètement la femme tenant le cheval.

"J'ai entendu parler d'elle. Les hommes n'en disent que du bien."

Laureena sentit les pensées de son amant et capitaine entrer en contact avec le sien.

*Il ne m'est pas sympathique non plus. Il m'a tout l'air d'un soudard constamment ivre.*

La jeune femme restait sur Isambart lorsqu'elle vit sa jument. Tenue en main par un des palefreniers, elle semblait inquiète et nerveuse. La jeune grecque aperçut ce qui la gênait: une petite plaie sur un postérieur. Peut-être fait par un autre cheval qui serait passé trop près d'elle.

"Brunehaut est blessée, je vais la voir."

Laureena se laissa glisser au sol, ses bottes claquèrent sur le pont-levis. Elle s'avança, salua Irissia et répondit sans baisser les yeux devant sa cheftaine.

"Je me nomme Laureena Tillius. Cela fait deux jours que je suis ici. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser mon cheval a besoin de soins."

Elle s'avança et passa à côté de la monture d'Irissia, n'hésitant pas à la caresser au passage. L'animal la regarda avec ses grands yeux sombres et gentils. Le nouveau venu bloquait l'entrée, pour se faire une route, elle le bouscula et rentra dans la cour.

Le mercenaire rigola aux premières paroles de la femme, puis il se tourna légèrement pour voir se qui était derrière son dos, après avoir remarqué que c’était deux personnes qui devaient faire certainement parti de cet ordre, il se retourna vers sa supérieure…

« Pour les plus haut gradé, vous aurez qu’a me demandé de leurs faire explosé le crâne, je n’aurait pas besoin de les intimidé pour faire cela, dit-il d’un ton amusé.»

Le mercenaire reprit son souffle avant de reprendre la conversation :

« Pour se qui est de la corruption par l’argent… disons que… si vous me payez je n’aurais aucune raisons de vos trahir… Je ne suis pas un lâche qui ne pense qu’a sauvé ma peau, sachez le ! »

Alexander prit l’argent offert par sa supérieure et il mit la bource dans une de ses poches qu’il referma soigneusement. Après avoir refermé la poche, il ôta son casque, puis il passa sa main dans ses cheveux blonds pour rabattre les quelques épis qui s’étaient dressé sur sa tête.

« Je m’appelle Alexander, et combien de personnes voulez vous que je massacre pour faire mes preuves ? »

A ces mots, Alexander sorti sa bouteille a moitié commencé et il la vida rapidement. Puis, au moment où il voulu la lancé, il se rappela des précédentes paroles de la femme et pour évité de l’énervé plus, il préféra rangé la bouteille dans une de ses poches en attendant d’être assez loin d’ici pour pouvoir s’en débarrassé tranquillement.

Laureena restait avec sa jument. Pour vérifier que la blessure n'était pas trop importante, elle demanda à la voir trotter en main. L'écuyer obéit, et courut aux côté de l'animal qui repéra Isambart. Brunehaut ne boîtait plus, le pansement faisait son travail. L'écuyer s'arrêta et regarda Laureena qui hocha la tête.

"Tout va bien, vous pouvez la remettre dans sa stalle. Par contre, vérifiez qu'elle ne peut pas cogner dans son bas-flanc."

La jeune femme caressa doucement le museau de la grise. L'animal souffla doucement dans son cou alors qu'elle prenait la longe de son licol. L'écuyer recula et retourna dans les écuries, il ne jugeait pas utile de déranger Laureena et sa jument.

"Tu as bien fait ton travail ma belle. Viens."

Laureena l'amena dans son box et l'attacha soigneusement. Elle vérifia que sa monture avait de la nourriture et de l'eau avant de se diriger vers l'intérieur. Mais avant de s'engager dans l'escalier, elle envoya un message mental vers siegfried, espérant qu'il le recevrait.

*Je monte chez moi. Rejoins-moi si tu veux.*

Chambre de Laureena

Alexander remarqua la manière dont sa supérieure le regardait, ça le mettait légèrement mal à l’aise.
Il n’avait vécu que 5 ans, et personne ne l’avait encore regardé droit dans les yeux. Tous ses employeurs confondus ne l’avaient enrôlé que pour ses muscles, on ne lui avait jamais demandé à réfléchir, juste tapé ou assuré la protection de certaines personnes. Mais on dirait que cette fois-ci, sa supérieure lui demandait de faire le contraire, réfléchir et tapé après, quelque chose qu’il n’avait jamais fait avant…
Et comme d’habitude, Alexander ne savait pas trop quoi faire de cette bource remplie d’argent, hormis l’utilisé pour réparé ses armes toutes neuve ou le dépensé dans la boisson.

« Si vous avez besoin de mon aide pour une tache quelconque, vous savez où me trouver. »

A ces mots, le mercenaire remit son casque sur sa tête et se retourna vers l’autre femme qui était entrain d’amener son cheval quelque part…

*Tien, c’est celle la qui m’avait poussé. Je l’avais cru plus grande quant elle était encore sur son cheval...*

Soudain, Alexander se retourna quand il entendit les bruits de pas du l’autre chevalier, il dû levé la tête pour pouvoir le regardé correctement, et ceci l’avait franchement étonné, jamais il n’avait encore vu quelqu’un le dépassé en taille. Il passa sur le côté pour éviter de le déranger et il continua sa route vers l’endroit dont Irissia lui avait parlé.

=> Barrani, Taverne

Le capitaine répond mentalement à sa subalterne et néanmoins compagne.

*Dans un instant sans doute.*

Siegfried regarda le nouveau chevalier se tourner vers lui et lever la tête, sans doute surpris de voir quelqu’un d’aussi grand. Le capitaine ne dit pas un mot quand l’homme s’éloigna.

*Il doit être très jeune pour être aussi fougueux. Il pourra faire un excellent soldat, s’il nous reste loyal et s’il met son orgueil de côté.*

Sa supérieure sembla plonger dans ses pensées, un instant. Mais, le chevalier n’en fit pas mention par politesse et respect envers sa supérieure.

"- C’est une affaire assez délicate. Je préfère en parler dans vos quartiers, dame Irissia. Si vous vous voulez bien m’excusez, je vous attendrais là-bas."

Siegfried salue Irissia et va attacher Isambart dans les écuries. Après avoir donné une dernière caresse à l’animal, il se dirige vers la chambre de sa supérieure.

Chambre d'Irissia Mitra

*Une affaire délicate ...*

La supérieure de Siegfried n'était pas très surprise, des affaires délicates, il y en avait toujours ... Mais celle-là semblait être différente des autres. Tout du moins semblait-il car le ton de la voix du Chevalier ne paraissait pas la même que d'habitude. Ou bien était-ce son imagination ... Regardant son subalterne s'éloigner, Irissia sauta à bas de son cheval et regarda vers l'horizon. Un ciel bleu impalpable s'étendait à perte de vue et tout n'était que calme en cette journée. Trop calme peut-être, c'était toujours dans ces moments que survenait un évènement et celui-ci était apporté par Siegfried ...

Tirant par la bride son cheval, elle l'emmena aux écuries à la suite des deux autres Chevaliers où il fut pris en charge par des palefreniers.

"Après qu'il se soit restauré, emmenez-le chez le maréchal-ferrand. Ses fers ont subi beaucoup de dommages ... Je veux également qu'un autre cheval soit prêt au cas où je devrai à nouvea partir."

Après avoir donné quelques ordres, la jeune femme sortit et pénétra dans la forteresse en direction de sa chambre où devait l'attendre Siegfried.


[==> Chambre d'Irissia]