Histoire

Nous n’y croyons plus mais cela fini par arriver, et tout ça pour du carburant fossile qui était devenu une denrée rare… Un pays devint soudain le centre de toute les convoitises : l’Irak, dont les sous sols étaient riches en pétrole. D’abord ce furent les Américains qui revendiquèrent la propriété du pétrole de cette nation, car leur économie et leur activité commerciale se trouvaient fortement mises à mal par la pénurie de carburant. Ils descendirent même au rang de quatrième puissance mondiale, puis se fut le tour de l’Europe… Le pays arrivait quand même maintenir son rang grâce à l’apparition d’une énergie nouvellement créée. Pour finir les puissants pays d’Asie comme Le Japon, la Chine et L’Indonésie souffrirent à leur tour du manque de carburant et virent leur économie dégringoler.

L’O.N.U (Organisation des Nations Unis) vola en éclat, tous les pays autrefois alliés allaient désormais se faire la guerre.

Les peuples devenaient ingérables, se révoltant contre leurs gouvernements qui leur avaient caché des années durant la pénurie proche de l’or noir, sur lequel reposait toute l’économie mondiale.




Les émeutes civiles, qui eurent cours durant deux ans après l’annonce de la pénurie de pétrole, menèrent le monde vers un chaos sans précédent. Quelques pays avaient choisi de rester neutres - tels le Japon ou l’Amérique du Sud – et s’étaient comme verrouillés pour ne pas avoir à entrer dans cette guerre qui leur paraissait inutile.

L’Europe - Europe de l’Est comprise - menait la guerre avec une facilité déconcertante, car elle gérait avec parcimonie ses ressources. Mais pour avoir accès aux dernières ressources pétrolières, elle avait violé le traité de non exploitation des réserves pétrolières d’Antarctique. Face à cette trahison, la Chine se résolut rapidement à utiliser l’arme nucléaire dans le but de prévenir toute attaque sur son sol, sachant qu’elle ne pourrait repousser les armées européennes, le manque de carburant fragilisant ses possibilités de ripostes aériennes et terriennes. Les nations d’Europe furent donc prévenues que la bombe atomique était la solution retenue par la Chine si celles-ci persistaient à vouloir la combattre…




Nous ne nous y attendions pas… la Chine prit tout le monde de court en décidant finalement de riposter par l'arme biologique et non par le nucléaire, comme elle l’avait publiquement fait savoir. L’armée chinoise avait en effet mené en secret durant des décennies des recherches scientifiques portant sur un virus capable de rendre stérile toute la population d’une nation en quelques mois. Le principe en était excessivement simple mais non moins efficace : le virus bloquait la production de spermatozoïdes et d’ovules. La contamination était rapide et inévitable, le virus étant véhiculé par un nombre considérable de vecteurs : transmission par l’air, l’eau, la salive d’insectes et animaux comme moustiques et chauve-souris, et enfin les échanges de fluides corporels. Seul les échanges sanguins ne pouvaient transmettre le virus, mais on n’avait jamais vu auparavant un virus aussi virulent.

Les tests pratiqués sur la population asservie de Taiwan furent extrêmement concluants : le nombre naissances y chuta rapidement et bientôt, plus un nouveau né ne vit le jour sur l’île. Le gouvernement chinois, impressionné par les résultats de cette nouvelle arme, avait donc décidé de s’en servir contre l’Europe. La menace nucléaire n’avait été qu’un leurre destiné à leur faire gagner le temps nécessaire à la mise au point complète du virus.

Les Etats-Unis eurent rapidement vent de cette affaire et n’hésitèrent pas à lancer leurs ogives nucléaires sur la Chine, pays qui venait de se hisser au rang d’ennemi public numéro un de toutes les nations. La Chine, l’Europe qui s’était unifiée et les Etats-Unis - suivis par le Canada - se faisaient à nouveau la guerre, après une période d’accalmie de 6 mois, consécutive à la menace d’utilisation de l’arme nucléaire faite par les chinois. Certains pays qui avaient quitté le conflit précédent bien avant la trêve, finirent par reprendre les armes. Le Japon se distingua du lot avec la paternité scientifique de la naissance d’une nouvelle forme d’énergie : créée à partir de l’eau, non polluante et bien plus puissante que l’énergie pétrolière ou nucléaire, elle fut nommé Genki Sui ou GS.




La Chine n’avait pas prévu que tant d’ennemis se dresseraient contre elle, pensant les tenir par la terreur. En dernier recours, les politiciens décidèrent d’utiliser l’arme atomique sur tout pays considéré comme une menace. Le seul à en réchapper fut bien évidemment le Japon, mit sur un piédestal par la découverte de cette nouvelle source d’énergie qu’était la GS. Néanmoins, par mesure défensive, ne faisant aucunement confiance aux chinois, les japonais décidèrent à leur tour de développer un virus du même type que celui mis au point par la Chine un an plus tôt. Beaucoup plus virulent, le virus japonais rendit possible la stérilisation complète de la population chinoise. La fin de tout survint lorsque que le Japon lança sur son plus proche voisin une attaque à la bombe GS.

Personne ne s’attendait une telle attaque, l’énergie GS étant officiellement uniquement développée pour une utilisation civile car le Japon faisait partie des pays neutres lorsqu’il la mit au point.

Près de 70% de la population mondiale fut anéantie, et comme ci cela ne suffisait pas, les deux souches asiatiques du virus faisaient rage dans les rangs des survivants. Le taux de natalité s’effondra rapidement. Seuls certains petits pays d’Europe ainsi que le japon, l’Arabie Saoudite et ses alentours semblaient avoir été quelque peu épargnés par une mystérieuse résistance au virus de quelques individus. Ces nations décidèrent de se rassembler pour n’en former plus qu’une, et une nouvelle période d’accalmie perdura un bref moment, durant lequel la construction de ce nouveau pays semblait avancer.





La population du pays émergent se révolta cependant rapidement contre ses dirigeants, qui décidèrent en conséquence un retour à une gérance quasi féodale de la population. Le pays fut mis sous la domination d’un seul ordre qui avait tout pouvoir : l’Ordre du Temple. Cet ancien ordre de chevalerie renaissait de ses cendres car les gens avaient tendances à se tourner vers la religion face au chaos qui régnait sur le monde. L’ancien pays d’Israël fut choisit comme province politique de la nouvelle nation et l’Ordre du Temple ainsi qu’un autre ordre de chevalerie qui gagnait en puissance, l’Ordre d’Alcantara, y établirent leurs forteresses principales.

La génétique devint à nouveau source d’espoir pour le salut de l’humanité et l’Ordre du Temple menait en secret des expériences sur le clonage humain. Ceci était dangereux à bien des égards : que l'espèce humaine perdure de la sorte l’exposait à de nombreuses mutations du génome dont les effets étaient encore quasi inconnus et de plus, les manipulations génétiques étaient injustifiables au regard du vernis religieux qui avait donné sa puissance à l’Ordre du Temple. La population ne les suivrait plus si elle apprenait que les Templiers se livraient à de telles recherches.

Un groupe est au secret des agissements impies des Templiers : la Secte des Nizârite, ordre d’assassins dont l’histoire est auréolée de mystères et de légendes séculaires. Etablit dans le pays depuis toujours, la Secte décida de s’opposer à l’Ordre du Temple ainsi qu’à tous leurs alliés, dès lors que les chevaliers envahirent l’ancienne Israël



A présent vous connaissez l’essentiel des évènements qui ont mené le monde à sa situation actuelle et qui participèrent à l’avènement de notre nation. C’est maintenant à vous qu’il appartient d’écrire le reste de l’histoire…

Ceux qui mènent le jeu sont :

- L’Ordre du temple et sa division d’élite, la Cross Guard

- La Secte des Nizârites, avec en son sein les membres de la Guilde des Voleurs

- L'Ordre d’Alcantara