Le bosquet

Un jour comme les autres.
Vendredi.
Le jour favori de Noyemzar pour faire le point avec elle-même.
Pour cela, elle avait l'habitude de traverser la forêt, pour se rendre sur une bute au bas de laquelle se trouvait un immense dévalement. De ce point, elle avait une vue imprenable sur le couché du soleil, et la vallée du dessous .
Souvent elle venait en milieu d'après-midi, s'asseyait au pied du gros chêne et attendait d'assister au crépuscule.

Ce jour là, comme tout les vendredi, elle s’enfonça dans le bosquet clairseme, et s’assit sur les racines du gros chêne offrant son regard à l’infini. Des tas de choses défilaient dans sa tête, alors qu’elle attendait la disparition de l’astre solaire sous la ligne d’horizon.

C’est alors qu’elle se souvint d’une chose que sa nourrisse lui avait enseigné un jour, un vendredi d’ailleurs:

« Si un jour tu as l’occasion d’assister à un coucher de soleil à la plage Noyem, soit très attentive, car peut-être apercevra-tu le rayon vert! », lui avait dit Minia

Curieuse, la petite Noyemzar voulu en savoir plus:
« Mais qu’est-ce que c’est que le rayon vert? »

« C’est la dernière radiation lumineuse que notre très cher soleil nous offre avant d’aller se coucher...mais on ne peut le voir qu’à la mer. C’est très rare, et ça ne dure pas longtemps! », lui répondit la nourrisse avec un large sourire.

Elle chassa ce souvenir de sa tête, car même si celui-ci était heureux, il en ressassait d’autres moins agréables ...

Elle se retourna et lut l’heure sur le cadran solaire qu’elle avait gravé sur le gros tronc du chêne

* 18h* lu t-elle.

Elle se leva, et décida de se faire une petite séance de Thaï-shi , pratique qu’on lui avait enseigné lors de son séjour à l’auberge asiatique. Ceci avait vraiment beaucoup d’effets sur elle, car cette discipline lui permettait de ne pas dissiper son énergie inutilement, et comme elle ne tenait jamais en place, conserver ses ressources d’énergie était vraiment crutial!

Elle se mit face au soleil, jambes fléchies, pieds écartés et parallèles entre eux, solidement encrés dans le sol. Ainsi, elle entama sa séance.

Elle inspira profondément l‘air qui se rafraîchissait, ferma les yeux, et commença à faire des gestes amples mais précis, comme on lui avait enseigné.

Elle sentait toutes ses tensions quitter son corps, et son esprit..., et de la force remonter en elle.
Elle commençait à se sentir transportée, lorsque soudain, ses oreilles ultras sensibles au moindre son, détectèrent un petit craquement de branche; ceci la stoppa net dans son élan.
Ce son provenait du milieu du bosquet, elle le savait, elle a été formée pour reconnaître tous les sons qui existent et savoir à quelle distance ils se trouvent.
Ici, il s’agissait d’un craquement de branche que l’on écrase avec son pied.... d’après ce qu’elle avait pu entendre, il devait s’agir d’un forme humaine, ce n’était pas un animal. Elle était même en capacité de dire, que la personne en question était de sexe masculin.

Comment cela était-il possible? Personne à part elle ne connaissait ce lieu, et ce qu’elle détestait par dessus tout c’est qu’on la dérange ou la surprenne, durant ce moment qu’elle s’accordait avec elle-même. Elle fronça les sourcils.

D’ailleurs, c’était une chance qu’elle l’entende, car d’habitude, elle se fermait toujours à toute écoute de sons extérieurs pendant ce rituel, pour qu’aucun parasite ne la perturbe; surtout qu’elle savait qu’elle était parfaitement seule ici... du moins en théorie jusqu’à aujourd’hui...
L’idée d’un intrus ici, dans son petit coin à elle ne lui plaisait guère.

Elle se concentra sur les pas:

*après tout la personne ne vient peut-être pas vers là*

À son grand désespoir elle s’aperçût qu’elle avait tord...

Alors, en dernière issue de secours, elle grimpa dans le vieux chêne, se camoufla dans les branchages,et attendît, l’oreille tendue, et scrutant le sol.

Un jour comme les autres.
Vendredi.
Un jour peu apprécié par Paal. Il n'aimait pas ce jour, car c'était son jour de jeûne. Il avait horreur de cela.
Ainsi, pour passer le temps et ne pas penser à se nourir, Haaken Paal, aimait à se balader, marcher sans définir de destination au préalable. Ce jour comme les autres, ce Vendredi, Paal avait pris un chemin menant vers le jardin botanique. Il trouvait l'endroit charmant, non loin d'une forêt, d'une bute, donnant au soir - et c'était son secret - une vue imprenable sur le couché du soleil. Il le savait, mais n'y était jamais allé. Comme les vendredi, Paal n'avait pas de raison d'aimer les coucher de soleil. Il n'était pas de bonne humeur, et allant contre ses habitudes, se fixa une destination à m'avance. Pour tenter d'egayer sa soirée, il irait voir le soleil se coucher, et en était sûr à présent, ce serait le plus beau couché de soleil qu'il aurait jamais vu.

Il passa donc devant les serres, contenant les plus beaux spécimen botanique auquel il porterait sûrement très peux d'intérêt. Puis marchant à un rythme soutenu, il arriva à la forêt. Paal comme les Vendredi, les couchés de soleil et les spécimen botaniques, n'aimait pas les forêts. Les arbres pensait il, s'est fait pour faire du bois de chauffage! Il aurait aimé à cet instant disposer d'une hache pour abbatre tous ces arbres un par un. Il la traversa, avec sa mauvaise humeur, sa faim, son ventre gargouillait. Rien n'allait pour lui... c'était un Vendredi. Au sortir de la forêt, il arriva au busquet. Il était arrivé. Il marcha sur une branche dont le craquement eut une sonorité qui lui faisait plaisir, il venait de vaincre la branche, elle n'avait pas fait le poids! Paal était ainsi, en compétition avec tous, sans exeption, ce qui l'entourait.

Il arriva sous un chêne. Un gros chêne. C'était donc un vendredi, peu avant le crépuscule, sous un chêne, sur lequel un cadran solaire affichait 18 heures 02 et dix secondes. La vue était imprenable, il attendrait le couché du soleil ici ! Il s'asseya donc contre le chêne, puis eût envie, pour passer le temps de casser toutes les branches qu'il le pourrait de l'arbre colossal. Il grimpa à l'arbre.

A sa surprise, dans l'arbre, se trouvait une jeune et charmante femme. Paal lui fit signe de la main:

"Hey, Bonsoir madame, j'ignorais que je pourrais croiser un humain en ces lieux! Voullez vous dessendre? Ce n'est pas que je vous invite mais...vous savez le soleil va se coucher d'ici peu et je vous assure que la vue doit être magnifique avec ce cadre. Venez vous? "

L'humeur de Paal revenait à la hausse. Les circonstances étaient les meilleurs pour flirter. Il adorait ça. Ce jour, un vendredi, jour de jeûne, ne s'était pas bien annoncé, mais le clone allait de mieux en mieux. Il dessendit de l'arbre et attendit la fleur qui lui tiendrait peut être compagnie... à moins qu'il ne lui ait fait peur... Il était tellement impressionant de part sa beauté et sa force, pensait il dans sa modestie. Le cadran solaire affichait à présent 18 heures 03 et vingt deux secondes de ce Vendredi, peu de temps avant le crépuscule.

Noyemzar perchée sur sa branche surveillait attentivement ce qui se passait au sol.
Elle grommelait, et maudissait l’intrus à cause duquel elle avait dû interrompre sa séance…vraiment, il n’y avait rien de pire pour la mettre de mauvaise humeur !
Les pas se faisaient de plus en plus proches….c’est alors qu’elle aperçu une silhouette.
Un homme, plutôt grand, aux larges épaules solides, et à l’allure de scandinave. Il portait une cape rouge, et avait les cheveux blonds.
Elle le vit s’asseoir à l’endroit habituel où elle s’asseyait, elle le vit également regarder l’heure.
Puis soudain, à sa grande surprise, pour une obscure raison qui échappait à Noyemzar, il commença à grimper à l’arbre. Paniquée, elle se demandait où elle allait bien pouvoir se réfugier à présent…la branche du dessus était trop haute pour qu’elle puisse l’atteindre…d’une seconde à l’autre, il allait se trouver nez à nez avec une femme juchée dans un arbre….qu’allait-elle devoir inventer comme excuse pour justifier sa présence ici ?

*c’est tout à fait banal comme situation* se dit-elle ironiquement.

En tournant la tête, elle vit un bouquet de gui …

*enfin une solution !*

Elle s’approcha de la plante parasite, et fit mine de la cueillir. Juste à temps !
Car l’homme lui adressait la parole à présent.
Elle se retourna, une petite branche de gui à la main, avec le sourire le plus naturel qu’elle pouvait offrir, dans une situation aussi peu ordinaire :

« Bonsoir ! », lui répondit-elle.

*qu’est-ce qu’on doit pas faire pour ne pas avoir l’air bête* songea t-elle

Maintenant qu’elle le voyait de plus près, elle put voir qu’il avait les yeux bleus et une carrure imposante.

Le jeune homme lui demandait si elle voulait venir avec lui observer le soleil se coucher…
Ceci la déstabilisa un peu…elle ne s’attendait pas à pareille proposition…en même temps, elle ne voyait pas ce qu’il aurait pu dire d’autre.
Il redescendit.
Noyemzar réfléchissait…

*Soit je dis non, et j’ai l’air encore plus bête et insociable à rester dans mon arbre à faire semblant de cueillir le gui, pendant que lui en bas observera le soleil ; soit je dis oui et je peux assister à mon spectacle hebdomadaire… après tout je suis ici pour ça, et il à l’air sympathique, impressionnant mais sympathique !*

Alors, elle descendit, avec cette foi-ci un petit bouquet de gui à la main.

« Oui, moi aussi j’ignorait qu’on pouvait croiser un humain en ces lieux…qui plus est dans un arbre ! En effet, la vue est splendide d’ici. Je viens tous les vendredis soir me délecter de ce spectacle de la nature. Je ne m’en lasse jamais. Comment avez-vous découvert cet endroit ? »

C’était la première fois qu’elle assisterait à un coucher de soleil avec de la compagnie. D’ailleurs, elle se sentait un peu bête, plantée là devant lui avec son bouquet de gui parfaitement inutile…
En fait, cela lui faisait plaisir que cet homme soit là.
On peut dire, que pour une fois, son vendredi était loin d’être comme tous les autres…

Ainsi, elle avait décidé de le rejoindre. Paal avait pensé que sa réfléxion mettrait un laps de temps un peu plus long mais il étais certain depuis qu'il l'avait vu, que sa soirée ne pouvait que se dérouler à ses côtés.
Elle le salua. Il la salua. Cela fait, elle lui demanda comment il connaissait l'endoit. Il mentit:

"L'endroit me semblait peu fréquenté du fait de son aspect peu attractif sur la carte. "

Puis dit un bout de vérité:

"Et je dois dire que j'ai aussi laissé le hasard décider de ma destination. Et vous comment connaissez vous l'endroit?"

Toujours renvoyer les questions que posent les filles aux premiers contacts, sinon, elles se croient tout permis et ne cesseront de vous questionner.

Il la regardait. Elle avait un joli visage. Elle avait même un très joli corps. Si Paal n'avait pas été un chasseur pour qui la patience faisait tout le charme de la séduction, et pour qui une conquête avait sa valeur en fonction du temps et des moyens mis en oeuvres. Il se lanca un pari interieur:

*Si je vois le rayon vert, j'ai mes chances, si elle ne le voit pas... j'ai pas mes chances mais j'les prendrais surement quand même*

Le soleil allait bientôt se coucher. Il fallait à présent preter attention au spectacle:

"Dîtes heu...je ne sais même pas votre prénom! Moi c'est Paal, Haaken Paal. Nous devrions nous asseoir, là ce sera bon non?" demanda-t-il en montrant par Terre.

Puis il lui vint une meilleur idée.
Le jeune homme se dirigea à quelques pas de l'endroit où ils se trouvaient jusqu'à présent et trouva une grosse pierre. Il l'enlaca de ses bras et la souleva. Bien qu'il ait une force extrardinaire, il ne la souleva pas sans mal.

Il la posa au meilleur emplacement possible, juste devant un devallement. Il sourit à la jeune femme et lui demanda:

"N'est ce pas encore mieux? Cette pierre sera notre banc "

Il l'invita à s'asseoir et fit de même. La soirée s'annonçait charmante. Paal souriait, comme il n'avait jamais sourit depuis longtemps.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 28/01/2007

Une impression d'être surveillé, voilà la seule chose que pourraient sentir les deux personnes présentes. Par quoi? Par qui? La seule réponse en se retournant, c'est que ce qui les surveilait était principalement blanc, d'un blanc de lys, et que dès que "ceci" remarqua qu'il/elle était repéré(e), fuit immédiatement et à toute allure. Cette chose était trop loin du binôme pour pouvoir être identifié, mais il était d'une hauteur dépassant le mètre, mais moindre que trois, voire deux mètres de hauteur. Avant que l'un ou l'autre ne puisse faire quoi que ce soit, ce qui les surveillait semblait trop loin pour être rattrappé.

Elle se tenait en face de lui, triturant son bouquet de gui.
Il lui dit, qu’il avait découvert ce lieu un peu par hasard…
Elle lui dit à son tour :

« En fait, tout comme vous je l’ai découvert un peu fortuitement. Un jour, alors que j’étais en colère et un peu déprimée….j’étais partie faire un tour pour me changer les esprits… et je suis rentrée par mégarde dans le bosquet. Je regardais le sol et à un moment j’ai vu le vide sous mes pieds, alors j’ai levé la tête et j’ai admiré la superbe vue qui s’offrait à moi…depuis je viens ici tout les vendredi, pour faire le point. C’est un peu une sorte de rituel……. Depuis le temps que je m’y rend, je n’ai jamais croisé personne, c’était donc pour moi, un lieu ignoré de tous….j’aurais dû me douter qu’un jour quelqu’un d’autre parviendrait jusqu’ici...»Le soleil se faisait de plus en plus bas. Il lui dit son prénom, Paal, et lui demanda le siens :

« Je m’appelle Noyemzar Ptolenski. Certains m’appellent Noyem, mais je n’aimes pas trop, j’ai un prénom c’est pour que je le porte en entier ! »

Le soleil se rapprochait dangereusement de la ligne d’horizon, il ne fallait surtout pas louper sa disparition ! C’est alors qu’elle vit Paal s’éloigner un peu, pour revenir avec une grosse pierre entre les bras .

*…wow quelle force !* pensa t-elle !

Il l’invita à s’asseoir, ce qu’elle fit, puis elle lui jeta un rapide coup d’œil et le vit sourire à pleines dents.

Elle se sentait un peu gênée d’être là, assise sur un banc avec un inconnu pour regarder le soleil disparaître sous l’horizon. Mais elle ne s’en plaignait pas, bien au contraire, ceci lui amenait un peu de piquant dans ses vendredi tous identiques. C’est pourquoi elle se sentait aussi un peu émoustillée.

Elle tenta de dire un truc intéressant pour dissiper un peu sa gêne, mais tout ce qui lui passa par la tête c’était une histoire sur les aztèques… :

« Saviez-vous que les Aztèques, de peur que le soleil ne réapparaisse pas le lendemain matin, sacrifiaient du haut de leur temples, un individu de leur groupe…le prêtre lui arrachait le cœur de la poitrine alors que celui-ci était encore vivant, et montrait l’organe encore tout palpitant au soleil se couchant. Ainsi, il étaient sûres d’avoir fait plaisir au soleil et pouvaient se coucher tranquilles!...rien que d’y penser j’en ai des frissons dans le dos ! »

*j’aurais pu trouver mieux comme histoire !* se dit-elle .

Elle se surpris à repenser au rayon vert, peut-être se soir le verrait-elle puisque ce vendredi était si différent des autres. Mais elle chassa cette idée de la tête, sachant que ce rare phénomène n’avait lieu qu’à certaines conditions de pressions et de température qui étaient essentiellement réunit en bord de mer…or, ils se trouvaient dans les terres, sur une bute surplombant la vallée .

Petit à petit, le soleil grignotait le ciel, se rapprochant de plus en plus de la ligne critique. À présent, le ciel était d’un rouge vif, sans qu’aucun nuage ne vienne troubler la vue.

C’est alors qu’elle le vit, une lueur infime presque imperceptible…le rayon vert !!
Elle échappa son bouquet de gui, et ne pu s’empêcher de lâcher un petit cri de surprise mêlé de joie.
Elle n’en croyait pas ses yeux…comment cela était-ce possible….ici ??? Non, elle avait dû avoir une illusion d’optique !

Le soleil s’évanouissait à présent sous la vallée…le spectacle touchait à sa fin.
Il faisait sombre et quelques timides étoiles ainsi que la lune pointèrent leur nez.

« Bon…ben voilà…c’est déjà fini…les meilleures choses on toujours une fin et sont souvent trop courtes…fort heureusement ce genre de phénomène se réitère tous les soir ! Sauf le rayon vert…l’avez-vous vu ? »

Elle repris son bouquet de gui qui gisait au sol, pour s’occuper les mains.

Oui, c'était terminé, il y a une fin à tout et Paal le savait. Noyemzar lui demanda s'il avait vu le rayon vert. Il ne l'avait pas vu. Ce fut a son grand regret qu'il l'annonça à sa nouvelle rencontre. A vrai dire, s'il ne l'avait pas vu, c'est qu'il n'avait pas prété attention au spectacle. Il avait senti la présence de quelqu'un ou quelque chose...Il avait donc gardé un oeil sur leurs arrières, tandis que Noyem, ( qui n'aimait pas qu'on l'apelle ainsi ) avait été tant impréssionné par le coucher de soleil qu'elle n'avait quère remarqué. Elle ne le fit qu'un instant plus tard, et fut si peu dicrète, que la chose, s'appercu qu'elle était remarquée, et s'enfuit de façon à ne plus pouvoir être ratrappée...
Paal était inquiet, il ne savait plus où donner de la tête, son coeur avait acceleré le rythme, il sentait sa force augmenter, c'était se sentiment qu'il aimait le plus quand il avait peur! Il faisait les cents pas puis finit par demander:

Bon sang! Vous avez vu cette chose? Bien sûr que vous l'avez vu, d'ailleurs vous auriez pû être un peu plus discrète, elle s'est échappé maintenant. Bon passons, cette rencontre n'est pas normale, je n'ai jamais appri l'existance de quelques créatures bizarres comme celle-ci dans les parrages, nous devons de suite en faire part aux maîtres de l'ordre! C'est peut être un complot des Nazarites! Quoi qu'il en soit, nous ne pouvont plus nous séparer, nous sommes des temoins, et nous devons élucider l'affaire de la créature de Lys, n'est ce pas un beau nom que voila?

Il regardait les alentours, vigilant, prêt à intervenir à la première occasion, et sentit qu'il oubliait quelque chose pour l'esthetisme de la conversation:
Très jolie votre histoire d'Aztèque, mais voyez vous, nous ne pouvons pas en débattre, nous avons une céature à retrouver!

Il prit la pierre sur laquelle ils avaient tous deux assisté au spectacle, et dans le crépuscule actuel, la replaça à son emplacement d'origine. Histoire de ne pas rendre service à quelqu'un d'autre, s' il voulait regarder le coucher de soleil tranquille sur une pierre, il devrait se débrouiller pour amener la pierre!
Ensuite, il regarda Noyemzar et lui demanda ce qu'ils devaient faire à présent:

Qu'elle est la meilleur solution, retourner à l'ordre et en parler, ou tendre un piège nous même ? J'avoue que la seconde solution m'attire plus...

Paal lui répondit qu’il n’avait pas vu le rayon vert…

*dommage*

Il semblait nerveux… Puis il lui dit qu’il avait capté la présence d’une étrange créature…

Noyemzar n’avait rien entendue car elle avait fermé son écoute, elle voulait profiter pleinement du spectacle…elle a eu tord ! À cause d’elle la créature avait fuit.

Si elle se souvenait à présent…même si elle n’avait entendue aucun son, elle avait ressentie une étrange présence, juste avant de voir le rayon vert, mais l’apparition du phénomène naturel avait tant étonné la jeune femme qu’elle a totalement fait abstraction de ce ressentit…erreur fatale. C’était bien la première fois qu’elle faisait une erreur aussi grossière, elle comptait bien se rattraper….

« Oui, j’ai bien sentit la présence de quelque chose d’anormal…mais…l’apparition du rayon vert m’a tant surprise que…ben voilà, je suis désolée . » dit-elle avec une pointe de honte.

Paal remit la pierre à sa place comme pour effacer la preuve de leur passage ici.

« Oui, c’est peut-être un coup des Nîzarites…
Je vous avouerais que moi aussi, je trouve la solution de tendre nous même un piège m’attire beaucoup…
En plus, je pense qu’il vaudrait mieux qu’on fasse notre propre enquête avant d’alerter tout le monde…on ne sais jamais, imaginez que en fait ce soit une fausse alerte, que cette créature ne soit pas nuisible, on n’en sait rien après tout.
Donc mieux vaut inspecter nous même d’abord, puis voir ce qu’on fait par la suite.
Alors, prêt pour partir à la recherche de la créature de Lys ? »

Noyemzar était sur le qui vive à présent, et était prête à partir sur la trace de la chose étrange, elle avait les oreilles grandes ouvertes à défaut de voir dans le noir.
Elle n’avait pas l’intention de s’enfoncer encore plus en faisant une seconde bêtise, c’est pourquoi, elle concentrait toutes ses capacités dans la poursuite de la créature.

« Si vous voulez j’en ai pleins d’autres histoires du genre des aztèques…mais en effet le temps presse ! Alors, selon vous par où doit-on commencer la recherche? »

Paal aurait adoré écouter plus longtemps les histoires du peuple Aztèque mais en effet le temps était précieux et il fallait surtout ne pas laiser trop de distance à la créature qui les avait surpris.

Il commença donc à marcher droit devant lui. Noyem était déjà très concentrée et Paal remarque qu'elle essayait de maintenir ses sens le plus en eveil possible...c'était étrange mais elle était très belle lorsqu'elle se concentrait, il décida donc de la laisser et de la regarder, tans pi si c'était elle qui remarquait la créature avant lui, il aurait profiter de ce moment agéable qu'est celui de la regarder.

Noyemzar, les sens en alertes, avançait d'un pas volontaire. Elle était bien décidée à mettre la main sur cette étrange créature. Elle avait comme l'envie de faire ses preuves, montrer à Paal qu'elle avait du cran. C'était bien la première fois qu'une telle chose lui arrivait. Ce n'est pas qu'elle pensait qu'il puisse douter de ses capacités, c'était différent: elle avait envie de l'épater de l'impressionner, comme pour se laver de son erreur. Elle avait envie de tout ça, sans vraiment savoir pourquoi.

Elle se sentait observée...la créature peut-être... mais elle tourna la tête et remarqua que c'était Paal qui la regardait. Elle resta un petit temps à scrutter le fond de ses yeux bleus, puis sourit:

"Et si nous cherchions par ici?" dit-elle en tendant son bras gauche dans la direction la plus sombre de la forêt.